6 mai 2024

Sandrine Rousseau révèle avoir « aidé » sa mère à mourir « Elle s’est suicidée et j’étais présente »

Ce Mercredi 24 avril 2024, l’Assemblée nationale a été témoin d’un moment de pure sincérité et de vulnérabilité, lorsque Sandrine Rousseau, députée de la Nupes, a partagé une page intime et tragique de son vécu, faisant resurgir le débat sur le droit à une mort digne. Mais quelle est cette histoire qui a bouleversé les bancs de notre démocratie et qui fait écho aux appels de célébrités telles que Françoise Hardy et Line Renaud pour une réforme législative ?

Les mots bouleversants sur la fin de vie de la maman de Sandrine Rousseau

Au coeur du débat, il y a cette réalité crue que certaines personnes, quelle que soit l’issue inévitable, vont succomber à leurs maux. C’est dans cet esprit que Sandrine Rousseau s’est exprimée, partageant avec force les sentiments les plus ardus: « Dans les raisonnements que vous avez tenus, et que je respecte, il y avait quand même l’absence de cette idée que les personnes dont on parle vont mourir quoi qu’il se passe », adressant ses remarques aux dignitaires religieux présents.

Pour elle, la question transcende la nature de la mort pour toucher le rapport à la souffrance. Elle confie avec douleur avoir accompagné sa mère dans ses derniers instants: « Moi, j’ai aidé ma mère à mourir. Elle s’est suicidée, et j’étais présente. Qui serais-je, moi, pour lui interdire ce geste ? » Ces mots, qui ont auparavant résonné en 2013 comme les échos d’une épreuve déchirante, se réincarnent dans le débat actuel: « Elle n’est pas morte par son cancer. Elle est morte parce qu’elle s’est suicidée. Et elle ne s’est pas suicidée par plaisir, elle l’a fait parce qu’elle savait que l’on n’abrégerait pas ses souffrances, pas suffisamment pour mourir dignement du moins (…) Certes il est question de la mort, mais ce qui est absent de vos mots, ce sont les souffrances de ces personnes. En tant qu’hommes d’Eglise, en tant qu’hommes de foi, la souffrance a une importance. »

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Un combat devenu personnel

C’est une lutte empreinte d’une souffrance personnelle qui motive Sandrine Rousseau, comme elle le révèle à Paris Match. L’agonie de sa mère, qui a duré neuf heures, était un calvaire qu’elle ne souhaite à personne: « Elle ne voulait pas mourir en étant trop diminuée physiquement… Mais son agonie a duré neuf heures, c’était atroce et je n’ai pas pu lui dire au revoir ».

Son engagement pour la réforme de la loi sur la fin de vie devient alors un combat très personnel. « Je me disais déjà que le débat autour de l’euthanasie était légitime, mais à partir de ce moment j’ai décidé d’en faire un combat ». Ces révélations pourraient bien peser sur les consciences, notamment celles des personnalités publiques qui, depuis des années, appellent de leurs vœux un changement législatif. Françoise Hardy et Line Renaud ne sont que quelques noms parmi d’autres qui espèrent vivement l’émergence d’une loi permettant une fin de vie dans la dignité.

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L’histoire poignante de Sandrine Rousseau ne fait que souligner l’urgence et la nécessité pour la société de se pencher avec compassion et ouverture d’esprit sur des questions qui nous concernent tous, finalement, d’une manière ou d’une autre.

crédit photo : capture d’écran Europe 1

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