L’émission « Un dimanche à la campagne », diffusée sur France 2 le 24 mars, a offert un moment d’une intensité rare aux téléspectateurs. Invité à partager les jalons de sa vie, Anthony Kavanagh l’humoriste bien connu du public, est revenu sur le parcours exceptionnel de sa mère.
L’éclat de rire d’une mère devenue souvenir
Une femme qui face à l’adversité a su s’imposer en tant qu’infirmière, cheffe de département puis directrice d’hôpital au Québec, prenant en main le destin de sa famille. « Une femme très ambitieuse, elle travaillait le jour. Elle allait à l’université le soir » décrit-il avec une pointe d’admiration avant que l’émotion ne le submerge à l’évocation de son rire, un son qui résonne désormais uniquement dans ses souvenirs. Ce moment poignant, où la voix de Kavanagh s’est brisée, a illustré la vulnérabilité cachée sous la surface de cet humoriste au grand coeur.
Promesses et regrets : un fils se remémore
Au-delà des larmes, la séquence a aussi été l’occasion pour Kavanagh d’évoquer une promesse faite à sa mère, une promesse d’être toujours « le bon gars, le gentleman », contrairement à certains modèles masculins autour de lui. Par ailleurs, il exprime un regret, celui de sentir que sa mère n’a pas suffisamment goûté à la vie avant son décès à l’âge de 51 ans. Une confession sincère qui acte le désir profond de Kavanagh de rendre hommage aux femmes fortes et indépendantes comme son modèle maternel.
Ces déclarations loin d’être des confidences légères montrent un autre visage d’Anthony Kavanagh, un visage empli d’humanité et de douleur. Gardien du souvenir de sa mère, il partage cette mémoire avec le public, offrant une leçon de résilience et d’amour filial.
crédit photo : capture d’écran Europe 1