Imaginez un plateau télé où les confidences se mêlent à l’émotion brute. C’est ce qui s’est passé ce samedi 25 novembre 2023, dans l’émission « Quelle époque ! », avec un invité spécial : Stéphane Bern. Ce passionné d’histoire, connu pour son érudition et son charme discret, a ouvert son cœur d’une manière inattendue, révélant des aspects intimes de sa vie.
La révélation bouleversante
Au cœur de l’émission, une question de Léa Salamé a déclenché un moment d’une intensité rare. Interrogé sur l’acceptation de son homosexualité, Stéphane Bern, aujourd’hui épanoui à 60 ans, a partagé une anecdote poignante sur sa jeunesse. Il a évoqué les mots durs de sa mère : « Un jour, elle m’a dit ‘je préfère te savoir mort plutôt qu’homosexuel’ ». Une phrase choc qui résonne encore dans l’esprit de l’animateur, malgré les années.
Un combat personnel et public
Mais loin de s’apitoyer, Stéphane Bern a transformé cette douleur en force. Il a parlé de son combat, non seulement personnel mais aussi pour la cause homosexuelle. En évoquant son parcours, il a mis en lumière les difficultés rencontrées par de nombreuses personnes dans leur famille et au-delà. Son témoignage a été un moment de solidarité et de soutien pour tous ceux qui vivent des situations similaires. Suite à cela, lors d’une séquence de Léa Salamé, ce dernier se retrouve face à une photo de son défunt frère qui lui met les larmes aux yeux et ses paroles ont provoqué une grande émotion sur le plateau : « On s’était jurés qu’on resterait unis pour la vie, et la mort nous a séparés ce 6 août. Tu es parti trop tôt, à un mois de ton 60ᵉ anniversaire, après avoir lutté courageusement contre le mélanome qui a fini par l’emporter (…) À peine six mois après la mort de papa, je perds avec toi une partie de moi-même, mon modèle, mon exemple … Est-ce que quand même tu étais fier de ton petit frère ? »
Le pardon et la résilience
Malgré la dureté des propos de sa mère, Stéphane Bern a exprimé son pardon. Il a souligné l’importance de l’amour familial, même face aux épreuves les plus dures. « On aime toujours son bourreau », a-t-il déclaré, montrant une résilience et une capacité à pardonner qui force l’admiration.
crédit photo : capture d’écran émission « Quelle Epoque » France 2