8 juillet 2024

Adele Van Reeth explose de colère contre Yann Barthès à propos du licenciement de Guillaume Meurice

**Adèle Van Reeth s’emporte face à Yann Barthès : « C’est fou que je doive me justifier »**

Le plateau de « Quotidien » a été le théâtre d’une confrontation tendue ce mercredi 12 juin 2024. Adèle Van Reeth, présidente de France Inter, a dû défendre la décision controversée de licencier l’humoriste Guillaume Meurice. Retour sur une soirée électrique.

le licenciement de guillaume meurice : une décision controversée

Guillaume Meurice, humoriste bien connu des auditeurs de France Inter, ne fait plus partie de la station. Son avenir était en suspens depuis octobre 2023, lorsqu’il avait comparé Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, à « une sorte de nazi, sans prépuce ». Cette déclaration avait provoqué un tollé, et malgré un avertissement, Meurice avait refusé de présenter ses excuses. En avril 2024, il avait réitéré ses propos, ce qui avait conduit à sa suspension le 2 mai 2024. Finalement, il a été licencié pour « faute grave » après une commission de discipline le 30 mai.

adèle van reeth face à yann barthès

Invitée de Yann Barthès dans « Quotidien », Adèle Van Reeth a dû justifier cette décision. « C’est fou que je doive me justifier », a-t-elle déclaré, visiblement agacée par l’incompréhension des journalistes. Elle a précisé que Meurice n’avait pas été licencié pour une blague, mais pour son attitude après cette blague. « Quand il répète cette blague, il sait qu’il va s’exposer à des complications », a-t-elle ajouté.

la liberté d’expression en question

Adèle Van Reeth a tenu à rassurer sur la liberté d’expression à France Inter. « Si cette décision portait atteinte à la liberté d’expression sur France Inter, j’aurais également quitté mes fonctions », a-t-elle affirmé. Elle a également rappelé que Radio France avait été sanctionnée par l’Arcom à cause des propos de Meurice. Malgré ces explications, Yann Barthès et son équipe semblaient toujours perplexes.

une femme à la tête d’un média puissant

La présidente de France Inter a également dénoncé le sexisme dont elle se sent victime. « Nous sommes en 2024, lorsqu’on est une femme qui dirige un média puissant, on est sans cesse soupçonnée de prendre des décisions en fonction, soit du pouvoir, soit des lobbies d’opinion ou soit de mon compagnon. C’est dingue ! », a-t-elle pesté. Yann Barthès a tenté de calmer les tensions en expliquant qu’il aurait posé les mêmes questions à un homme.

une indépendance revendiquée

Adèle Van Reeth a conclu en réaffirmant l’indépendance de France Inter. « Nous sommes indépendants et libres. Seul un média de service public peut avoir une telle indépendance », a-t-elle insisté. Elle a également rejeté l’idée qu’elle ait pu subir des pressions pour licencier Meurice. « France Inter est la station la plus indépendante à cet égard parce que nous ne dépendons de personne », a-t-elle martelé.

Cette confrontation a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants de médias, entre liberté d’expression et responsabilité éditoriale. Une affaire qui continuera sans doute de faire couler beaucoup d’encre.

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