Les méandres de la célébrité peuvent parfois conduire à des situations qui font froid dans le dos et interpellent sur la complexité des rapports humains dans l’univers impitoyable du cinéma. Une affaire récente, impliquant l’acteur Samuel Theis, souligne une fois de plus combien la lumière des projecteurs peut parfois cohabiter avec de sombres controverses.
Accusation grave et conséquences sur le tournage
Samuel Theis, révélé et applaudi pour son rôle dans « Anatomie d’une chute », fait désormais face à des accusations qui ébranlent son univers professionnel et personnel. Selon des révélations parues dans les colonnes de Libération, un technicien du film qu’il dirige, « Je le jure », l’a accusé d’un acte de viol lors d’une soirée organisée en juin dernier. L’incident, rapporté comme s’étant produit dans un contexte d’alcoolisation, a mené à une plainte contre l’acteur.
Une relation consentie ou un abus ?
Dans le dédale des interprétations, la vérité se fait souvent équivoque. Samuel Theis a défendu son innocence en affirmant qu’il s’agissait d’une relation consentie, une version contestée par le jeune homme impliqué. Cette situation a jeté un froid parmi les collaborateurs, souvent jeunes, et concernés par la cause #MeToo. Les répercussions se sont immédiatement fait ressentir sur le plateau.
Un protocole inédit pour terminer le tournage
Face à un tel dilemme, la production a dû instaurer un protocole sans précédent. Samuel Theis a été mis à l’écart, contraint de notifier ses intentions de visite au plateau afin que les techniciens et acteurs puissent s’organiser en conséquence. Un compromis qui a ainsi permis de mener à bien le tournage, mais qui a également marqué les esprits quant à la capacité de l’industrie à gérer de telles situations.
La présomption d’innocence de Samuel Theis reste de mise jusqu’à ce que justice soit rendue. Les complications nées de cette affaire placent une fois de plus le monde du cinéma face à ses responsabilités éthiques et à la nécessité d’un environnement de travail sécurisé pour tous.
On dit depuis longtemps qu’il n’y pas de fumée sans feu !….