La fin de vie suscite toujours d’intenses débats. Récemment, le journaliste de TF1, Thomas Misraschi, âgé de 52 ans, a mis cette question poignante sous les feux de l’actualité en faisant part de sa décision de recourir à l’euthanasie sur le plateau de C l’hebdo.
Une décision intime devenue publique
Thomas Misraschi ne cherche pas seulement à informer, il veut aussi interpeller. C’est dans cette optique qu’il a écrit « Le dernier soir », un roman qui fait écho à son choix personnel face à la vieillesse et à la perte d’autonomie dans lequel il relate les derniers instants de Jacqueline Jencquel. Il ne cache pas son refus catégorique de vivre une fin de vie marquée par la dépendance : « Je ne veux pas des EHPAD, des trous de mémoire, de la vieillesse et des gens qui me torchent, tout ça je n’en veux pas. » Ses propos, recueillis au cours d’une entrevue, éclairent sa perspective sur une existence vécue dans la dignité jusqu’à la fin.
Un débat qui dépasse les cas individuels
Le récit de Misraschi n’est pas isolé. Il trouve écho dans l’histoire de son amie Jacqueline Jencquel, figure connue pour sa militance en faveur du droit de mourir dans la dignité. Son combat pour que l’euthanasie et le suicide assisté soient permis en France sous certaines conditions a largement été médiatisé, notamment dans son propre écrit, « Terminer en beauté ». À travers les choix de ces deux personnes, c’est tout un questionnement sur la législation actuelle qui est mis en lumière.
L’héritage d’un débat sur la fin de vie
La réflexion qu’il souhaite initier avec son roman est destinée à alimenter un débat bien nécessaire dans notre société sur la manière dont nous envisageons la fin de vie et le respect des dernières volontés de chacun.
L’approche de ce journaliste ouvre la porte à une conversation nationale, souhaitant qu’elle soit à la fois sincère et respectueuse des opinions de tous. Les discussions sur ce sujet délicat, bien que difficiles, sont cruciales pour prendre en compte la diversité des besoins et des souhaits en fin de vie. Sa démarche, au-delà de présenter une décision personnelle, interpelle sur l’importance de cette liberté de choix au cœur de notre société.
crédit photo : capture d’écran C L’hebdo
j’ai été confronté a ce problème au sujet de mon épouse . Elle était dialysée trois fois par semaine , elle avait la jambe gauche coupée au dessus du genoux a la suite de cette saloperie de diabète . Une ambulance venait la chercher a la maison , et la ramenait après la dialyse . Dans un lit médicalisé a la maison avec oxygène et matelas gonflable ( en permanence allongée sur le dos ) Les infirmières trois fois par jour . Seule , elle pouvait manger , mais a la merci des autres pour tout le reste . Le jour ou les dialyses ne pouvait plus se faire , la tension étant trop basse , la décision de l’eutanasie a été prise par le corps médical . Dans son lit a l’hopital , elle me serrait la main a me la broyer , en disant : je ne veut pas MOURRIR alors quelle savait que le produit injecté dans son corps devait lui enlever la vie . finalement , elle serait morte d’un empoisonnement du sang , avec des souffrances épouvantables . Ce devait être abominable mentalement ! J’aurais ce souvenir dans la tête jusqu’a ma mort ! pourquoi ne pas l’avoir endormie avant l’injection , qui a durée plusieurs heures ?