27 juillet 2024

Guy Marchand : l’acteur a vécu toute sa vie, pauvre et ruiné !

C’est le récit d’un homme qui a connu la lumière des projecteurs tout au long de sa vie, vivant pleinement chaque instant sans jamais penser au lendemain. Guy Marchand, acteur et chanteur au charisme indiscutable, s’est éteint en décembre 2023, laissant derrière lui le souvenir d’un parcours artistique éblouissant, mais aussi celui d’un extravagant qui a su profiter de la vie à grand galop. Celui qui se décrivait comme un « touriste » dans l’univers des strass et paillettes avait raconté, avec un brin d’ironie et de nostalgie, ses abus financiers. « J’ai gagné beaucoup d’argent, […] mais j’ai tout dépensé », déclarait-il, sans regret, évoquant ses amours pour les chevaux, les voitures et les femmes.

Les passions coûteuses d’un artiste

Au-delà d’une carrière jalonnée de rôles marquants, Guy Marchand était également un homme de passions. Les chevaux, véritables compagnons de vie, ont creusé un sillon profond dans ses finances, tout comme son attrait pour les voitures, rappelant la vocation initiale de son père garagiste. Ces inclinations, loin d’être secrètes, ont souvent été évoquées par l’acteur avec humour et auto-dérision. « Le cinéma me sauve financièrement », «J’ai gagné beaucoup d’argent sur les Nestor Burma, mais j’ai tout dépensé, reconnaissait-il en 2021 dans les colonnes du Parisien. Les chevaux. Les voitures. Les femmes. J’ai aimé vivre largement. Et je n’ai pas eu des salaires de stars. Je suis un touriste… » admettait-il, soulignant ainsi que, malgré les succès, la précarité n’était jamais bien loin.

Un héritage artistique et humain

Guy Marchand s’est également illustré à travers la musique, mais avec un succès moindre. Malgré ses talents de crooner et sa passion pour le jazz et la musique latino, le public le retiendra surtout pour le tube « Destinée », une chanson qui lui laissera un goût amer et une altercation mémorable autour des droits d’auteur. Ses dernières apparitions à l’écran reflétaient cette nécessité économique, lui qui acceptait encore des rôles à l’heure où d’autres auraient choisi la retraite. Jusqu’à ce que le clap final retentisse, Guy Marchand aura été animé par une quête de vie dont il ne s’est jamais départi, même si cela impliquait de répondre régulièrement aux appels inquiets de son banquier.

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