Gérard Depardieu, l’icône du cinéma français, traverse une période tumultueuse. L’acteur et son avocat, Jérémie Assous, viennent de subir un nouvel échec judiciaire. Leur plainte contre plusieurs médias pour diffusion de fausses informations a été rejetée par le tribunal judiciaire de Paris. Retour sur cette affaire qui secoue le monde du cinéma.
Malheureusement pour l’acteur, la diffamation est désormais prescrite
Gérard Depardieu et son avocat avaient décidé de poursuivre en justice plusieurs grands titres de la presse française, dont Le Parisien, Libération, Mediapart et Télérama. Ils reprochaient à ces médias de ne pas avoir respecté « le principe de contradiction » et « le principe général et absolu de l’exactitude de l’information ». Cependant, au lieu d’attaquer pour diffamation, ils ont choisi de les poursuivre pour diffusion de fausses informations. Une stratégie qui s’est avérée infructueuse.
Selon nos confrères de L’informé, le tribunal a débouté l’acteur de toutes ses demandes. Les juges ont estimé que Gérard Depardieu « avait eu tort de poursuivre les quatre journaux sur le terrain de la diffusion de fausses nouvelles et qu’il aurait dû les attaquer sur le terrain habituel de la diffamation ». Malheureusement pour l’acteur, la diffamation est désormais prescrite, car les articles en question ont été publiés il y a plus de trois mois.
Les quatre journaux ont même obtenu 3 000 euros chacun pour « procédure abusive »
Gérard Depardieu réclamait des sommes conséquentes : 80 000 euros de provisions pour chacun des médias et 10 000 euros pour les frais de justice engagés. Mais le tribunal a rejeté ces demandes, et les quatre journaux ont même obtenu 3 000 euros chacun pour « procédure abusive ». Une décision qui ne fait qu’aggraver la situation de l’acteur.
Me Jérémie Assous, l’avocat de Depardieu, a annoncé son intention de faire appel. Cependant, cette nouvelle défaite judiciaire pourrait bien entacher encore davantage la réputation de l’acteur, déjà fragilisée par d’autres affaires en cours.
