Au cœur d’une révélation marquante, Claude François Jr et Marc François, les fils de l’icône populaire se sont vu léguer, en sus de l’immense patrimoine musical, une dette monumentale à la mort de leur père en 1978. La situation était telle que, lors d’une apparition sur le plateau de « Chez Jordan », Claude François Jr n’a pas hésité à chiffrer cette dette à quelque « 10 millions de francs », soit « 1 milliard d’anciens francs », comme cité dans le discours. Emporté par son époque, leur père a malheureusement laissé derrière lui un fardeau financier aussi lourd que son héritage musical est riche.
La gestion d’un héritage culturel
Dans un contexte où l’industrie du disque a radicalement changé au cours des deux dernières décennies, le droit moral sur des tubes planétaires comme « My Way » est un privilège autant qu’une responsabilité. Les fils ont non seulement dû s’atteler à rembourser la somme faramineuse héritée de leur père, mais ils doivent également veiller à la pérennité de son œuvre. Les propos de Claude François Jr résument bien cette situation : “Ce n’est pas la seule icône française qui est morte avec des dettes. Le problème, c’est qu’ils vivent à l’américaine, mais ils ont un public francophone. Ça crée un déséquilibre” a-t-il indiqué.
Un projet de renaissance pour le moulin de Dannemois
En transformant une situation difficile en opportunité, Claude François Jr envisage de reprendre le flambeau sous une autre forme : la conversion du moulin de Dannemois en hôtel-restaurant. Il s’agit d’un lieu emblématique de l’histoire personnelle de Claude François, aujourd’hui musée en son honneur et c’est dans la reconversion de ces murs que Claude Jr voit un « vrai Graceland à la française ». Une noble ambition qui pourrait rendre hommage au patrimoine de Claude François, en créant un sanctuaire pour ses fans et pour la culture populaire française.
crédit photo : capture d’écran C8