2 mai 2024

Catherine Deneuve et Alain Chabat retirent leur soutien à Depardieu ?

Quand le soutien vacille, les projecteurs se braquent sur l’absence. La tribune parue dans Le Figaro en soutien à Gérard Depardieu a suscité autant d’interrogations que de controverses, notamment en ce qui concerne les grandes figures du cinéma français, Catherine Deneuve et Alain Chabat. Ont-ils retiré leur soutien, ou leur nom ne s’est-il jamais trouvé parmi les signataires ? La réponse n’est pas si limpide.

Signatures controversées

Le tumulte a débuté avec la publication controversée de la tribune dans laquelle des personnalités culturelles faisaient part de leur soutien à Gérard Depardieu, mis en examen pour viols et agressions sexuelles. L’absence remarquée de Catherine Deneuve et d’Alain Chabat a ouvert la porte à de nombreuses spéculations.

Catherine Deneuve, contactée par les médias, a mentionné n’avoir jamais signé la pétition. Quant à savoir si son nom fut un jour associé à la liste de soutien, elle a choisi de ne pas s’exprimer sur ce point. D’un autre côté, il semblerait que le cinéaste Alain Chabat a bien un temps été considéré comme un signataire potentiel avant d’être effacé de la liste.

Une tribune qui divise

Publiée dans les suites d’un Noël agité, la tribune en soutien à l’acteur Gérard Depardieu a déclenché une vive réaction de la part du public et des associations de défense des droits des femmes. Le texte a qualifié l’acteur de « dernier monstre sacré du cinéma », mais a été rapidement suivie d’une dénonciation de la part du collectif « Nous Toutes ». Qualifiant la tribune de crachat au visage des victimes de violences, le collectif a souligné l’incompréhension face à cette mobilisation du monde culturel en faveur de Depardieu, préconisant à la place un soutien affirmé pour les victimes.

La culture et la controverse

Les débats autour de cette tribune témoignent d’un clivage toujours plus profond entre la défense de la culture et le respect des victimes d’agressions sexuelles. Comment positionner le soutien à la création artistique sans alimenter une culture de l’impunité ? La question reste entière et les positions se clarifient au fil des réactions et des silences des uns et des autres.

Crédit photo : Capture d’écran RTL

1 Comment

  • Paule CHADEAU

    Je défends la culture. J’aime le cinéma. J’ai découvert Gérard Depardieu dans un de ses premiers grands rôles: «Lacombe Lucien ». ´J’aime et j’admire son talent qui n’a fait que grandir au fur et à mesure que lui a pris de l’assurance et du poids.
    Il a toujours été séducteur, et la séduction paraissait dans ses yeux, même quand il ne faisait rien, comme cette pub sur les pâtes, je ne sais pas si vous vous en souvenez.
    Son simple regard faisait fondre toutes les femmes.
    Il n’a pas embelli, il n’en avait pas besoin, .
    Mais il était de plus en plus séducteur et séduisant.
    Un vrai Don Juan, un Don Juan dont on ne s’est pas méfié au début.
    Don Juan aimait les femmes mais ils s’en servait , ils en usait.
    Il en abusait et finalement ils les détruisait.
    Seules, les plus fortes résistaient.
    Cependant, ce personnage a toujours été craint, admiré, adulé et imité.
    Depuis quelque temps en France, on a fini par s’émouvoir de la cause des femmes et de la maltraitance qu’elle subissent de la part des hommes.
    Je ne peux pas me mettre du côté de Gérard Depardieu en raison des propos qu’il prononce et de son comportement envers les femmes.
    Je ne peux pas comprendre qu’au nom de la culture, on ne puisse pas le condamner
    Par contre bien entendu, je refuse le lynchage.
    Il faut attendre qu’il soit jugé comme tout un chacun.
    Et ensuite on se prononcera sur son sort.
    S’il perd sa notoriété dans son métier, il l’aura bien cherché.
    Ce sera lui de refaire amende honorable et de prouver qu’il a compris le sens de ses propos.
    C’est là qu’on pourra dire que c’était un grand homme.

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