Audrey Fleurot connue pour ses rôles saisissants dans « Les Combattantes » ou encore « Le Bazar de la Charité, » ne cesse de diversifier ses apparitions artistiques, se métamorphosant aisément en femmes fatales, personnages historiques ou figures de proue de drames contemporains. L’actrice s’est confié au Paris Match sur une opération aux yeux qu’elle à subit il y a quelques années.
Confidences et métamorphoses d’une actrice qui s’assum
Derrière le glamour et les projecteurs, Audrey Fleurot a témoigné d’une transformation personnelle saisissante, révélant une opération des yeux qui a bouleversé son quotidien. Avec une myopie autrefois titanesque, l’opération a apporté un renouveau visuel à sa vie, lui permettant de s’extasier chaque matin d’une clarté retrouvée sans l’entrave de lentilles ou de lunettes : « Je me suis fait opérer des yeux il y a deux ans et ça a changé ma vie. Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à l’ophtalmologue qui a définitivement réglé ma myopie – j’étais à moins 12 tout de même. Les six premiers mois, quand je me réveille, je me disais : ‘Merde, je me suis encore endormie avec mes lentilles.’ Et deux secondes après, je me réjouissais » a-t-elle confié.
Réminiscences d’une adolescence complexe
L’adolescence pour Audrey Fleurot n’était pas pavée de roses. Celle qui s’épanouit aujourd’hui sous les projecteurs a connu des jours où la confiance en soi semblait être un lointain mirage. Se décrivant elle-même comme une figure éloignée des canons de beauté de son époque, elle a lutté contre l’image de la jeune fille ronde et myope, aux explorations capillaires audacieuses : « J’étais très laide. Comme je suis myope, je portais des lunettes avec des verres épais comme des culs de bouteille qui me faisaient des yeux minuscules, deux appareils dentaires, je faisais trente kilos de plus et je me lançais dans des recherches capillaires improbables », avait-elle expliqué.
La stratégie de la dérision pour vaincre les moqueries
Pour déjouer les pièges de la moquerie enfantine et adolescentes, Audrey Fleurot a endossé le rôle du « clown », choisissant de revendiquer son unicité plutôt que de se laisser submerger par elle. Ce masque de la « moche rigolote, » comme elle se qualifiait, a été une armure et une échappatoire, mais aussi une marque qui ne s’efface pas facilement avec les années. Cependant, c’est cette même authenticité et cette capacité à embrasser ses différences qui l’ont propulsée vers une revanche éclatante : celle de se retrouver nue en couverture d’un magazine, célébrée et admirée, triomphant ainsi d’une adolescence autrefois jugée ingrate.
crédit photo : capture d’écran France 2