Dimanche dernier a marqué un nouveau chapitre dans les démêlés judiciaires de Gérard Depardieu. Une plainte a été déposée pour des faits présumés d’agression sexuelle remontant à 2021. Selon les informations révélées par Mediapart et confirmées par l’avocate Me Carine Durrieu-Diebolt, une décoratrice du nom d’Amélie aurait porté plainte ce vendredi 23 février et accuse l’acteur d’actes qui auraient eu lieu durant le tournage du film « Les Volets verts ». Des paroles déplacées auraient été proférées, suivi de gestes allégués agressifs.
Un second récit provient de Sarah, une autre femme présente sur le même tournage, qui indique avoir été touchée par l’acteur à des endroits intimes. Une situation qui, révélée publiquement, ajoute à la controverse autour de la figure de Gérard Depardieu.
La parole se libère
Dans la tourmente actuelle, on compte également la comédienne Anouk Grinberg, qui avait précédemment critiqué le comportement de Depardieu vis-à-vis des femmes dans la presse. Elle a récemment déposé une plainte en diffamation contre l’avocate du comédien, suite à des propos échangés lors d’une émission télévisée.
De son côté, Depardieu continue de clamer son innocence. En automne dernier, il a affirmé publiquement n’avoir jamais eu de conduite abusive envers une femme. Pendant ce temps, d’autres dossiers le concernant sont toujours en cours, maintenant la pression et les interrogations sur son avenir légal et professionnel.
Un contexte judiciaire chargé
Ces nouvelles allégations viennent s’ajouter à un contexte déjà pesant pour l’acteur, impliqué dans des affaires antérieures. Mis en examen pour des faits plus anciens, il fait face à une série de plaintes qui interrogent sur un possible schéma récurrent.
Il convient de rappeler que dans le système judiciaire français, la présomption d’innocence reste de mise jusqu’à ce qu’un jugement définitif soit rendu. En attendant, ces multiples plaintes façonnent une image complexe de l’individu, oscillant entre l’estime professionnelle de son talent d’acteur et les témoignages accusateurs venus de ses interactions hors écran.
crédit photo : capture d’écran France inter
