Le phénomène récent d’harcelènement en ligne a touché Chloë Gervais, une influenceuse au demi-million de followers qui use de sa notoriété pour partager des moments de son quotidien et des tutoriels beauté. Or, c’est sa voix élevée contre un compte spécifique qui lui a valu une pluie d’injures et d’attaques personnelles. Accusé d’invisibiliser les femmes, le compte en question – @AbregeFrere – a soulevé les passions des internautes, divisant l’espace en camps opposés.
Un déferlement de haine sur les réseaux
Face au harcèlement subi par sa compagne, le célèbre youtubeur Squeezie ne pouvait rester en retrait. Lui-même sujet aux critiques parfois acerbes de la sphère internet, il a pris la défense de Chloë avec ferveur et indignation, soulignant le poids inégal du cyber-harcèlement selon le sexe de l’influenceur. Son discours cinglant à l’encontre des « petits chiens fermés d’esprit » et des haters de sa petite amie résonne comme un appel puissant à la vigilance et au respect mutuel en ligne.
Il est troublant de constater que, malgré les efforts pour créer un environnement en ligne sûr et accueillant, la bataille contre le harcèlement numérique est loin d’être gagnée. Les mots de Squeezie révèlent la persistance d’une culture toxique qui, fort heureusement, continue de rencontrer une opposition résolue chez ceux qui cherchent à promouvoir un Internet plus inclusif et plus bienveillant » Ici, il y a 5 % de types drôles et le reste, vous passez votre temps à harceler, à vous acharner, être misogyne, à déformer des propos, à répandre de la merde, et vous croyez encore qu’on en a quelque chose à foutre de vous, »
crédit photo : capture d’écran vidéo YouTube Squeezie