9 novembre 2024

Sandrine Rousseau soutient le député Andy Kerbrat qui a acheté de la drogue

Dans le monde politique, les scandales ne sont jamais bien loin. Cette fois-ci, c’est Sandrine Rousseau qui se retrouve sous les feux des projecteurs après avoir pris la défense d’Andy Kerbrat, député LFI, surpris en train d’acheter de la drogue. Une déclaration qui a fait réagir, notamment lors de son passage sur RMC face à Apolline de Malherbe.

Pour elle, l’addiction est une maladie, au même titre qu’un cancer

Invitée sur le plateau de RMC, Sandrine Rousseau a surpris plus d’un en prenant la défense de son confrère. « Reviens-nous en forme », a-t-elle écrit à Andy Kerbrat, après que ce dernier ait été pris en flagrant délit d’achat de stupéfiants. Pour elle, l’addiction est une maladie, au même titre qu’un cancer. « Il aurait un cancer, on n’aurait pas du tout le même regard », a-t-elle affirmé, soulignant que l’addiction peut pousser à enfreindre la loi. « Quand on est en addictologie, on est dépendant. Et ça fait faire les plus grandes conneries », a-t-elle insisté.

Cette prise de position a suscité de nombreuses réactions, certains saluant son humanité, d’autres critiquant une indulgence jugée excessive. Le parallèle avec le cas d’Emmanuel Pellerin, un autre député accusé de consommation de drogue en janvier 2023, a également été évoqué. À l’époque, Pellerin avait choisi de se retirer du groupe Renaissance.

« Ce sera vraiment la ligne rouge très importante dans ma position vis-à-vis de lui »

Sandrine Rousseau a été claire : elle ne demande pas la démission d’Andy Kerbrat. « Quand il y a eu un autre député, macroniste, (…) qui a, lui aussi, été pris en consommation de cocaïne, je n’ai pas demandé sa démission, de la même manière », a-t-elle rappelé. Pour elle, l’important est que Kerbrat s’engage dans un parcours de soin. « Ce sera vraiment la ligne rouge très importante dans ma position vis-à-vis de lui », a-t-elle déclaré.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des addictions au sein de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les élus doivent être accompagnés. Espérons que cette proposition de soins ne sera pas perçue comme une simple naïveté, mais bien comme une démarche constructive pour aider ceux qui en ont besoin.

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