
L’ancien président de la République a commencé à purger sa peine de cinq ans dans le cadre de l’affaire libyenne. Entre visites familiales, routine carcérale et préparation de sa défense, retour sur cette situation sans précédent pour un ex-chef d’État français.
Une entrée en détention sous haute sécurité
Le 21 octobre 2025, Nicolas Sarkozy a franchi les portes de la prison de la Santé à Paris. Cette incarcération fait suite à sa condamnation dans l’affaire des soupçons de financements libyens ayant entouré sa campagne présidentielle de 2007.
Dès les premières heures de sa détention, l’ancien président a dû s’adapter aux conditions carcérales. Sa première nuit a été particulièrement éprouvante, perturbée par les cris incessants de ses codétenus qui l’ont empêché de trouver le sommeil.
Une défense qui s’organise
Recours juridiques en cours
Ses conseils juridiques n’ont pas tardé à réagir. Une demande de remise en liberté a été déposée par ses avocats auprès de la cour d’appel de Paris, qui dispose maintenant de deux mois pour statuer sur cette requête.
L’appel du procès ne devrait pas se tenir avant avril 2026, avec une durée estimée à trois mois. Cette longue attente place l’ancien chef de l’État dans une situation judiciaire complexe pendant plusieurs mois.
Réactions personnelles face à la détention
Peu avant son incarcération, Nicolas Sarkozy s’était confié au magazine Paris Match concernant l’impact de sa condamnation, notamment sur son épouse. « Carla est affectée physiquement. Pour cela, je leur en veux. Le reste… », avait-il déclaré.
Face à cette épreuve, l’ancien président tente de garder une attitude philosophe : « Je prends cela comme une expérience. Peut-être me ferai-je de nouveaux amis ? »
Adaptation au quotidien carcéral
Activités et projets en détention
Nicolas Sarkozy semble avoir rapidement établi une routine derrière les barreaux. Il se serait mis à pratiquer du sport régulièrement, cherchant sans doute à maintenir une discipline personnelle dans cet environnement contraignant.
Plus surprenant, l’ancien président aurait déjà entamé l’écriture d’un livre. Il aurait même déjà choisi le titre de cet ouvrage qui, selon ses propres mots, « ne sera pas un roman » – laissant présager un récit plus personnel ou politique.
Soutien familial et visites
L’administration pénitentiaire a accordé un permis de visite à la famille de Nicolas Sarkozy. Carla Bruni-Sarkozy, son épouse, a saisi la première opportunité pour lui rendre visite.
À ce propos, Me Jean-Michel Darrois, l’avocat de l’ancien président, a expliqué : « Elle avait besoin de voir son mari et lui de la voir », soulignant l’importance de ce soutien familial dans cette épreuve.
Mobilisation de ses soutiens
En dehors des murs de la prison, une mobilisation s’organise. Famille, amis et sympathisants de Nicolas Sarkozy se sont rassemblés dès 8h30 dans le XVIe arrondissement de Paris, précisément à l’intersection de la rue Pierre-Guérin et de la rue de la Source, quartier résidentiel où réside l’ancien président.
Cette manifestation de soutien témoigne de la fidélité de certains partisans, malgré la gravité des accusations qui ont mené à cette condamnation historique.


Mme CARLA BRUNI souffre et c’est jouissif pour la magistrature.Pauvre FRANCE.J’ai bien peur que l’incarcération de Mr N.SARKOZY soit le signal pour déclencher une guerre civile en FRANCE.
Entièrement d accord
C est Macron et sa clique qui devraient
Être en prison
Soyez vigilant citoyens la justice !!!