
Les caméras ont investi le centre historique de Caen pour le tournage du nouveau long-métrage avec Josiane Balasko. Un projet cinématographique qui suscite des réactions contrastées sur les réseaux sociaux, bien avant sa sortie en salles.
Un tournage prestigieux au cœur de la cité normande
La célèbre comédienne Josiane Balasko a été aperçue ces derniers jours à Caen, où elle incarne une religieuse dans le film « De la tess à la messe ». Les équipes de tournage se sont installées en plein centre-ville, notamment sur la place Monseigneur des Hameaux, face à l’emblématique Abbaye aux Hommes, un cadre historique qui servira d’écrin à cette nouvelle production.
Le long-métrage raconte l’histoire d’un adolescent issu des quartiers populaires qui se retrouve, contre son gré, dans un établissement religieux. Une prémisse qui promet un choc des cultures et potentiellement une réflexion sur les préjugés et la cohabitation.
Un casting qui réunit des grands noms du cinéma français
Outre Josiane Balasko, figure emblématique du cinéma français, le film devrait également compter sur la présence de Jamel Debbouze, humoriste et acteur reconnu, ainsi que du jeune talent montant Ilyes Djadel. Cette distribution éclectique laisse présager une comédie aux multiples facettes, entre humour et messages sociaux.
Un récit de transformation et de rencontres improbables
L’intrigue semble s’articuler autour d’un lycéen de banlieue contraint d’intégrer un pensionnat religieux. Ce scénario, qui mise sur le contraste entre deux univers que tout oppose, s’inscrit dans la lignée des comédies sociales françaises abordant des thèmes contemporains comme l’intégration et les préjugés.
Un film qui cristallise les tensions avant même sa sortie
Alors que le tournage vient à peine de débuter, « De la tess à la messe » fait déjà l’objet de vives discussions sur les réseaux sociaux. Certains internautes n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement face à ce projet, comme en témoignent plusieurs commentaires virulents.
« Quelle horreur… comment le curé a-t-il pu laisser faire ces guignols du cinéma sur le parvis ? », s’indigne un utilisateur, choqué par l’utilisation d’un lieu de culte pour ce tournage.
D’autres critiques ciblent plus directement le thème du film et son financement : « Ça commençait à manquer ces films payés par nos impôts ou de méchants Français se rendent compte que finalement, Bilal n’est pas un stupide violeur dealer de shit qui dit « sale pute » aux demoiselles en jupe, mais un type au grand cœur qui ne demande qu’à être aimé », peut-on lire dans un autre commentaire acerbe.
Des interrogations sur la diversité dans le cinéma français
La question de la représentation de la diversité dans le paysage cinématographique français est également soulevée par certains détracteurs : « Aucun film ne peut être monté si ça ne parle pas de diversité. Personne n’ira le voir comme d’hab, mais tout le monde aura pris son cachet au passage. »
Ces réactions témoignent d’un climat tendu autour des productions abordant des thématiques sociales et culturelles en France, divisant profondément les cinéphiles et le public avant même la sortie du film.
Le long-métrage, dont la date de sortie n’a pas encore été communiquée, sera scruté avec attention tant par ses défenseurs que par ses détracteurs.



