15 novembre 2025

Meurtre de Lola : Dahbia Benkired renonce à faire appel

L’affaire qui a bouleversé l’opinion publique en 2022 connaît son épilogue judiciaire. Après un procès particulièrement éprouvant, la meurtrière de la jeune Lola ne contestera pas sa condamnation à la peine la plus sévère prévue par le code pénal français.

Une décision sans appel

Condamnée le 24 octobre 2025 à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le meurtre et le viol de Lola, une enfant de 12 ans, Dahbia Benkired a définitivement renoncé à faire appel de cette sentence. L’information a été officiellement confirmée le 3 novembre 2025 par ses représentants légaux.

« Notre cliente a décidé de ne pas interjeter appel pour des raisons qui lui sont propres » ont déclaré ses avocats, Me Alexandre Valois et Me Lucile Bertier. Ils ont également précisé que « Elle souhaite désormais que l’on ne parle plus d’elle ».

La sanction ultime du système judiciaire

Cette décision entérine la condamnation à la peine la plus lourde existant dans l’arsenal juridique français. La perpétuité incompressible représente une sanction exceptionnelle qui interdit toute possibilité d’aménagement de peine ou de libération conditionnelle avant une période minimale de 30 ans, voire exclut complètement cette perspective.

Le président de la cour avait justifié cette sentence en évoquant notamment « l’extrême cruauté des faits criminels », qualifiant les actes commis de violence et de barbarie « difficilement concevables ».

Retour sur un crime d’une rare violence

Les faits remontent à octobre 2022, dans le 19e arrondissement de Paris. La victime, une collégienne de 12 ans, avait été retrouvée dans des conditions effroyables. L’accusée, alors âgée de 25 ans et sans domicile fixe, avait initialement reconnu avoir commis ces actes avant de se rétracter ultérieurement.

Un profil psychologique troublant

Durant les audiences, les experts ont dressé le portrait d’une personnalité complexe, décrite comme instable, manipulatrice et violente. Malgré ces troubles comportementaux, les évaluations psychiatriques ont établi que sa responsabilité pénale était pleinement engagée au moment des faits.

Cette affaire, qui avait suscité une émotion considérable à travers tout le pays, se referme donc définitivement sur le plan judiciaire, laissant place au douloureux travail de deuil pour les proches de la jeune victime.

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