Le petit monde de la télévision française s’apprête à accueillir un nouveau visage et pas des moindres : Jean Lassalle prend d’assaut le plateau de « Touche pas à mon poste ». Mais qu’est-ce qui peut bien pousser un ancien député et candidat à la présidentielle à se lancer dans l’arène médiatique des chroniqueurs TV ? Décryptons ensemble ce passage de la politique au petit écran qui promet de bouleverser les codes du genre.
Un politique atypique sur un plateau télévisé
C’est désormais officiel, Jean Lassalle rejoint la troupe de Cyril Hanouna pour une aventure télévisuelle qui s’annonce aussi divertissante qu’étonnante. L’ancien candidat à la présidence, connu pour sa verve et sa proximité avec les problématiques rurales, va apporter sa touche personnelle à l’émission phare de C8, dès le début du mois de février. À en croire les propos de l’animateur-producteur, Lassalle figure parmi les premiers contactés pour enrichir l’équipe : « C’est l’un des premiers que j’ai appelés (…) Il est déjà venu… il est extrêmement drôle, mais il n’est pas que drôle », a-t-il déclaré ; une invitation acceptée avec un détail singulier puisque Lassalle aurait rétorqué : « Je ne veux même pas d’argent ».
Des ambitions médiatiques aux côtés de chroniqueurs confirmés
Lassalle ne sera pas seul dans cette nouvelle aventure. Il rejoint une bande déjà bien fournie, comprenant des visages bien connus des fidèles de l’émission. Valérie Bénaïm et Raymond Aabou comptent parmi les chroniqueurs qui accompagneront le politique durant son intervention hebdomadaire. Le choix de Hanouna et son équipe s’inscrit dans une logique de diversification des profils pour attirer un public toujours plus large.
Un virage critique par rapport au paysage médiatique
Il est ironique de constater que Jean Lassalle, naguère critique du paysage médiatique français et notamment de Vincent Bolloré, propriétaire de C8, se retrouve à collaborer avec le groupe. Sa directrice de campagne avait clairement pointé du doigt l’influence potentielle des médias durant la campagne présidentielle de 2022, une préoccupation relayée par Lassalle lui-même qui avait dénoncé un acte de censure de la part de Bolloré quelques mois plus tard. Cela pose ainsi la question de savoir si Lassalle a décidé de mettre de côté ses réserves pour saisir une opportunité d’expression auprès d’un nouveau public.
crédit photo : capture d’écran TPMP