15 novembre 2025

Jean Dujardin révèle pourquoi il a besoin de voir un psy

L’acteur oscarisé a livré des confidences personnelles lors de son passage sur le plateau de Quotidien, abordant ses préoccupations profondes liées à la survie et à la marginalisation sociale. Ces révélations intimes surviennent alors qu’il promeut son nouveau long-métrage dont le thème résonne étrangement avec ses questionnements personnels.

Des angoisses enfouies révélées en pleine promotion

Jean Dujardin s’est présenté sur le plateau de l’émission Quotidien ce mardi 14 octobre 2025 pour promouvoir « L’homme qui rétrécit », film attendu dans les salles le 22 octobre prochain.

Au-delà des simples échanges promotionnels, l’acteur a surpris l’auditoire par des confidences très personnelles. Il a évoqué avec franchise son intention d’entamer une thérapie pour explorer certaines angoisses remontant à son enfance.

La crainte du « rétrécissement social »

Le comédien a partagé ses questionnements existentiels, notamment ses interrogations sur sa capacité à « survivre » face à certaines situations quotidiennes qui pourraient sembler anodines à d’autres.

« Franchement, il faudrait que j’aille voir un psychanalyste, peut-être qu’il pourrait me dire des choses. Oui, ça m’arrive effectivement de me dire comment je vais survivre sur une table, où est-ce que je vais dormir, sur la nappe, où je vais manger. Au milieu des miettes, comment je vais pouvoir me faire ma petite cabane », a-t-il confié avec une sincérité désarmante.

Ces préoccupations, qui peuvent paraître insolites de prime abord, trouvent leur origine dans des expériences marquantes de son enfance.

Une sensibilité née de rencontres marquantes

L’acteur a expliqué que ses angoisses actuelles sont profondément enracinées dans des souvenirs d’enfance. Il a notamment évoqué sa fascination pour les personnes sans-abri qu’il croisait dans les rues.

« Mais je pense que c’est un truc qui vient de plus loin. Quand j’étais enfant, je voyais beaucoup de clochards dans la rue et j’allais souvent les voir. Et on me disait, ‘il ne faut pas aller les voir,’ mais je voulais les voir pour me dire comment ils vont survivre. J’ai toujours parlé à ces gens et ils m’expliquaient : ‘tu vois, là, je me fais un lit en carton, je mange à peu près ça, je me débrouille' », a relaté Dujardin.

L’invisibilité sociale comme source d’angoisse

Ce qui troublait particulièrement le jeune Jean, c’était la façon dont ces personnes semblaient disparaître du tissu social, devenant invisibles aux yeux de la société.

« En fait, ce qui m’étonnait, c’est que ce sont des gens qu’on ne voyait jamais, socialement, qui étaient à part, qui disparaissaient complètement. Ils rétrécissaient socialement », a-t-il expliqué.

Cette notion de « rétrécissement social » a profondément marqué sa psyché et continue de l’habiter aujourd’hui, comme il l’a reconnu avec une introspection rare pour une émission de divertissement.

Une prise de conscience progressive

L’acteur a admis que ces réflexions personnelles ont émergé progressivement, au fil des nombreuses interviews données tout au long de sa carrière.

« À force de faire des interviews, je me pose la question. Mais je pense que c’est ce rétrécissement qui m’effrayait enfant en me disant ‘Mais quand je vais être adulte, ça va être quoi ? Il va falloir que je survive ?' », a-t-il conclu.

Cette coïncidence thématique entre ses préoccupations personnelles et le rôle qu’il interprète dans « L’homme qui rétrécit » n’est peut-être pas fortuite, illustrant comment l’art peut parfois faire écho aux questionnements les plus intimes des artistes.

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