Sur le plateau de « C l’Hebdo » le samedi 23 mars 2024, Aurélie Casse a interrogé Isabelle Mergault en lien avec les allégations portées contre Gérard Miller. Plus de 67 témoignages de femmes ont déjà été recueillis, l’accusant de viols et d’agressions sexuelles. Miller, figure bien connue et autrefois membre influent de la bande à Ruquier, est malgré tout présumé innocent dans l’attente d’un jugement.
Les échos retentissants d’un scandale
Isabelle Mergault, visiblement surprise par ces révélations, a partagé son incrédulité face à la présentatrice de France 5. Elle évoque des années de collaboration sans jamais soupçonner de tels agissements et compare cette situation à celle où un voisin peut s’avérer être un criminel sans que personne dans son entourage ne l’ait jamais imaginé. « Moi je lis sur les réseaux sociaux que la bande à Ruquier ne pouvait pas l’ignorer, mais si. Moi je ne sais pas (…) Il y a des grands criminels qui vivent dans des immeubles et ou les voisins disent ‘mais il est très gentil, on ne se serait jamais douté' ».
Le scandale prend une autre dimension lorsque la présentatrice mentionne que les victimes présumées auraient rencontré Gérard Miller dans le public de l’émission. Mergault réplique en évoquant la nature des interactions communes dans les émissions de télévision, où les échanges avec le public sont fréquents et innocents. » même moise l’ai fait avec des mecs qui n’étaient pas trop vilains, même avec des nanas, on est là, on sort, tout le monde veut vous parler ». Et assure que « même Laurent Ruquier » des « nanas venaient vers lui ». Elle souligne la présomption d’innocence, rappelant que son ancien collègue n’a pas encore été jugé.
Cet échange sur le plateau de « C l’Hebdo » illustre parfaitement l’onde de choc qu’une telle affaire peut provoquer au sein de la sphère médiatique et parmi les collègues des personnalités impliquées. On attend avec impatience les développements ultérieurs de cette histoire aux multiples répercussions.
crédit photo : capture d’écran France 5