L’ascension fulgurante de Gabriel Attal au poste de Premier ministre, a mis le feu aux poudres autant chez ses adversaires que dans l’opinion publique. Mais c’est une révélation surprenante autour de son salaire qui a déchainé les passions et suscité des réactions fortes, notamment de la part d’un chroniqueur de TPMP bien connu.
Des chiffres qui font débat
Gabriel Attal, avec cette nomination spectaculaire, se voit allouer une rémunération identique à celle du président Emmanuel Macron. Un salaire de 15.900 euros brut par mois est avancé, établi en respect avec les dispositions réglementaires en vigueur pour les fonctionnaires haut placés de l’État.
Un décret précis régisseur des traitements financiers des membres du gouvernement et du président. Selon lui, les ministres et ministres délégués perçoivent une rémunération brut mensuelle qui est le résultat de 1,4 fois la moyenne entre la rémunération la plus élevée et la plus basse d’un fonctionnaire dans un poste de catégorie “hors échelle”. La somme est renforcée par une indemnité de résidence et une indemnité de fonction qui vient grossir le montant final.
La polémique monte en plateau
Marie-Hélène Baylac, qui a eu le ministre comme élève, s’est exprimée sur le plateau très médiatique de « TPMP », partageant un avis plutôt mesuré. Cependant, Raymond Aabou, chroniqueur sur le même plateau, n’a pas caché son agacement face à ce qu’il considère comme une rémunération disproportionnée au regard des engagements et des difficultés que rencontrent quotidiennement les français.
Il met en avant le fait que pour un rôle politique de cette envergure, recevoir pareille somme pourrait être jugé comme excessif, surtout quand les travailleurs ordinaires de la France s’échinent pour des salaires bien moindres. Malgré la défense de ses collègues qui mettent en avant le poids des responsabilités et l’engagement que cela représente, Raymond Aabou demeure ferme : le montant est trop élevé à ses yeux.
Crédit photo : Capture d’écran ITW RTL
