Dans un entretien intime et révélateur accordé à « Madame Figaro », la talentueuse Charlotte Gainsbourg a partagé son aspiration à changer d’air et à embrasser sa part d’identité britannique. Bien qu’elle soit profondément ancrée dans le patrimoine culturel français, ses origines anglaises, héritées de sa mère Jane Birkin, continuent de la fasciner et de l’attirer vers Londres, la ville qui a vu grandir sa mère. Cet appétit pour l’Angleterre s’est renforcé suite au décès de Jane Birkin en juillet 2023, un évènement qui a suscité chez Charlotte une envie de renouement avec ce bout de son histoire personnelle.
Le fantasme de la Tamise
« J’ai le fantasme d’aller vivre à Londres », a confié Gainsbourg, évoquant un désir profond de se reconnecter avec ses racines britanniques. Cependant, elle souligne que cette idée n’est pas partagée par son compagnon, Yvan Attal, qui « rejette l’idée catégoriquement ». Elle spécule que cette opposition pourrait être une forme de protection, bien qu’elle ne soit pas entièrement certaine de son propre sentiment à ce sujet. « C’est peut-être un garde-fou, je ne sais pas si j’aimerais… Mais cette idée m’attire », a-t-elle partagé, laissant entrevoir l’ambivalence de ses sentiments.
Racines et identité
Charlotte Gainsbourg n’est pas étrangère à l’expérience d’être entre plusieurs cultures. Elle a même révélé qu’elle aurais aimé avoir d’autres origines « exotiques » en plus : « Je suis ressortie 50% anglaise et 50% juive ashkénaze de Russie. J’espérais avoir du sang mongol, parce que mon père avait les yeux bridés, ou d’autres origines un peu exotiques. Rien, c’est juste moitié-moitié… ».
Elle se souvient avec bonheur de ses séjours en Angleterre lorsqu’elle était enfant, où elle visitait la famille de sa mère « Là-bas, pareil, j’aimais jouer la Française, alors qu’ici, j’aime me sentir un peu étrangère. Avoir un côté anglais », révèle-t-elle, mettant en lumière la dualité de son identité culturelle. Sa relation avec l’Angleterre contraste avec celles de ses sœurs, où pour elle, l’identité anglaise de sa sœur Kate était « beaucoup plus claire », en raison de ses deux parents britanniques.
crédit photo : capture d’écran France 2