21 novembre 2024

Adriana Karembeu violentée par son père : un récit bouleversant

De la Slovaquie à Paris, le chemin d’Adriana Karembeu n’a pas été pavé de roses. Connue pour sa silhouette élancée et son sourire éclatant, l’ex-top model a récemment ouvert son cœur dans un livre poignant intitulé « Libre ». Dans cet ouvrage, elle se confie sur son enfance difficile, marquée par la violence paternelle, et sur sa métamorphose en une femme forte et indépendante.

Une arrivée à Paris pleine de défis

« Je suis abîmée quand j’arrive », confie Adriana Karembeu sur ses premiers pas dans la capitale française. Sans maîtrise du français ni de l’anglais, elle s’est lancée dans une série de castings, armée d’une détermination sans faille. C’est dans l’univers impitoyable de la mode qu’elle trouve un écho positif à son besoin de reconnaissance. « J’ai aucune confiance en moi. Et là d’un coup, j’évolue dans un métier où je reçois des compliments », raconte-t-elle. Ces mots valorisants ont eu un effet salvateur pour la jeune femme en quête d’affirmation.

La normalisation de la violence

L’enfance d’Adriana Karembeu a été assombrie par la violence d’un père abusif. Une réalité difficile à comprendre pour une enfant qui, au début, pensait mériter ce traitement. « Au début, je me suis dit que c’était normal, je le mérite, sûrement », explique-t-elle avec une sincérité désarmante. Elle poursuit en révélant la complexité des sentiments d’un enfant envers ses parents, ces êtres qui sont censés l’aimer inconditionnellement. « C’est que c’est ma faute », ajoute-t-elle, soulignant la culpabilité et l’effort désespéré pour gagner l’approbation paternelle.

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La peur de devenir mère

La vie sentimentale d’Adriana Karembeu a également été un voyage émotionnel. Après son divorce avec le footballeur Christian Karembeu, elle trouve l’amour auprès d’André Ohanian, avec qui elle a accueilli une petite Nina en 2018. C’est à ce moment la que l’ex top modèle reçoit des nouvelles de son père pour la dernière fois, chose qui ne l’a pas vraiment ravis : “J’étais obligée d’en parler dans le livre. Cela n’a pas été facile. […] La dernière fois que j’ai eu de ses nouvelles, c’était à la naissance de ma fille, Nina en 2018. Et j’avais été submergé par la colère à ce moment-là.”

Cependant, l’idée de maternité était initialement terrifiante pour Adriana, qui craignait de reproduire les erreurs du passé. « J’avais peur de mal faire ou de reproduire des choses pas bien », confie-t-elle. Heureusement, son mari a su la rassurer et l’encourager, lui affirmant qu’elle serait « une mère merveilleuse ».

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Une enfance difficile

L’ex top modèle raconte les affreuses violences qu’elle à subie juste après la naissance de sa soeur. Elle était considéré comme le « bouc émissaire de la famille » et comme « Une espèce de sac dans lequel on tape quand on est de mauvaise humeur ou quand on a juste envie de torturer gratuitement un être humain sans défense. Pour lui, j’étais un monstre ».

Adriana Karembeu a peut être tourné la page et continué d’avancer, mais le pardon n’est pas envisageable pour son père selon elle : “Je ne peux pas lui pardonner. Je ne ressens pas de colère, mais ce qu’il a fait, ça ne se pardonne pas, tout simplement”, a-t-elle confié, qu’elle aurait peut-être envisagé de lui pardonner s’il avait reconnu son erreur: “Une seule phrase aurait suffit. Je lui aurais pardonné [mais] il n’a jamais pris la peine de prononcer cette phrase. Il est toujours aussi hautain. Il serait du genre à me dire que je suis trop sensible ou que c’est grâce à lui que j’en suis là ou j’en suis aujourd’hui”.

crédit photo : capture d’écran TF1

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