Dans une industrie cinématographique où les limites sont constamment repoussées, certains artistes choisissent de tracer leurs propres frontières. C’est le cas de Valérie Lemercier qui, au cours d’une récente interview télévisée, a révélé avec franchise sa position sur l’intimité à l’écran, offrant un regard rare sur ses choix artistiques personnels après plus de trois décennies dans le métier.
Des principes artistiques assumés
Invitée dans l’émission « 20h30 le dimanche » présentée par Laurent Delahousse le 26 octobre 2025, Valérie Lemercier n’a pas hésité à aborder un sujet souvent tabou dans le milieu du cinéma : les limites qu’elle s’impose en tant qu’actrice.
La comédienne et réalisatrice a clairement établi sa position concernant les scènes intimes, privilégiant toujours la pudeur et la comédie dans ses choix de rôles. Avec sa franchise caractéristique, elle a résumé sa philosophie par une formule sans équivoque : « Je fais des baisers, mais je ne baise pas. »
Poursuivant sur sa lancée avec l’humour qui la caractérise, l’artiste a précisé sa pensée en ajoutant simplement : « Sans poils, sans gémissements ». Une clarification qui ne laisse place à aucune ambiguïté quant à ses limites personnelles.
35 ans de carrière sans compromis
Cette position n’est pas nouvelle pour l’actrice. En effet, depuis ses débuts il y a 35 ans, Valérie Lemercier a systématiquement refusé d’apparaître nue devant la caméra ou de simuler des scènes d’amour charnel.
Ce choix, loin d’être anodin dans une industrie où la nudité est parfois considérée comme inévitable, témoigne d’une cohérence remarquable tout au long de sa carrière. Malgré l’évolution des mœurs et les pressions potentielles, l’artiste est restée fidèle à ses principes, sans que cela n’entrave son succès ou sa créativité.
Une question de pudeur et d’authenticité
Dans une interview accordée au magazine Gala, la comédienne avait déjà expliqué les raisons profondes de ce choix : « On ne me voit pas nue et je ne tourne pas de scènes de sexe. Ça m’embarrasserait trop. […] Si je dis ‘je t’aime’ à quelqu’un dans un film, je m’adresse à son personnage. Mais si je l’embrasse, c’est un peu de moi quand même… »
Cette réflexion révèle une vision nuancée du métier d’acteur, où la frontière entre le personnage et l’interprète devient particulièrement délicate dans les moments d’intimité physique. Pour Valérie Lemercier, les baisers engagent déjà une part d’elle-même qu’elle accepte de partager, contrairement à d’autres formes d’intimité qu’elle préfère réserver à sa vie privée.
Sa démarche soulève des questions importantes sur l’autonomie des artistes et leur droit de définir leurs propres limites, même dans un contexte où la nudité et les scènes explicites sont devenues plus courantes.
