Valérie Damidot, connue pour son franc-parler, a récemment fait parler d’elle suite à une déclaration enflammée à la sortie du procès des viols de Mazan. Un procès qui a secoué la France et dont le verdict a suscité de vives réactions.
« J’ai un message de la part de mon client à toutes ces hystériques et ces mal embouchées »
Le procès des viols de Mazan s’est conclu le 19 décembre 2024, avec la condamnation de Dominique Pélicot et de 50 autres hommes. Parmi eux, Joseph C., défendu par Me Bruschi, a été condamné à trois ans de prison, la peine la plus légère du procès. À la sortie du tribunal, Me Bruschi a provoqué un tollé en s’adressant aux féministes présentes : « J’ai un message de la part de mon client à toutes ces hystériques et ces mal embouchées. Le message, c’est merde, voilà, mais avec le sourire. Allez les tricoteuses ! »
« Ferme bien ta gueule »
Cette déclaration n’est pas passée inaperçue et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Valérie Damidot, engagée de longue date contre les violences faites aux femmes, n’a pas tardé à réagir. Sur les réseaux, elle a exprimé sa colère avec un message sans équivoque : « Ferme bien ta gueule ». L’animatrice, elle-même victime de violences conjugales, a toujours été une voix forte pour briser le silence autour de ces sujets.
Les tensions étaient palpables à la sortie du tribunal. Me Bruschi, loin de calmer le jeu, a continué sa diatribe en expliquant aux caméras de LCI : « Tricoteuses, les tricoteuses, vous savez qui c’est les tricoteuses ? Pendant la Révolution, ce sont des femmes qui étaient assises en face de la guillotine et qui tricotaient. Et qui n’attendaient qu’une chose, que la guillotine tombe sur la tête des révolutionnaires ». Il a tenté de se défendre des accusations de misogynie en affirmant : « Moi je suis misogyne ? Ça veut dire que je n’aime pas les femmes ? Je ne comprends pas ces préjugés, moi, j’ai fait mon travail de la défense ».
Le procès des viols de Mazan a non seulement marqué l’histoire judiciaire, mais a également mis en lumière les tensions sociétales autour des violences faites aux femmes. Valérie Damidot, par sa réaction, a une fois de plus montré qu’elle n’hésite pas à utiliser sa notoriété pour défendre ses convictions.