
Dans un climat médiatique de plus en plus polarisé, les tensions entre différentes lignes éditoriales s’accentuent en France. Les prises de position de journalistes influents révèlent des fractures profondes au sein de l’audiovisuel français, notamment concernant le rôle et l’influence de certaines chaînes d’information continue.
Une critique directe contre CNews et Pascal Praud
Thomas Sotto, qui a rejoint RTL en juillet 2024, n’a pas mâché ses mots lors de son passage dans l’émission Buzz TV du Figaro le 2 octobre. Le journaliste a clairement exprimé son désaccord avec la ligne éditoriale de CNews, tout en reconnaissant le succès d’audience de la chaîne.
« Ils ont une chaîne qui fonctionne bien, tant mieux pour eux. » a-t-il déclaré, avant d’ajouter sur un ton plus critique : « Après, on n’est pas toujours obligé de tout faire, tout raisonner, tout penser en fonction de ce qu’ils disent, de ce qu’ils pensent ou de ce que va faire CNews ou Pascal Praud. »
Le journaliste a poursuivi sa critique avec fermeté, remettant en question l’influence de l’animateur vedette de la chaîne : « Arrêtons de faire de ce monsieur l’arbitre des élégances en permanence. Je m’en fous de savoir ce qu’il pense. Je n’ai pas besoin de savoir ce qu’il pense pour me décider, faire un choix, réfléchir, avoir un avis, me tromper, etc. »
Le rejet de la polarisation médiatique
Sotto a particulièrement insisté sur sa vision d’un journalisme plus nuancé, refusant la division systématique en camps opposés qui caractérise selon lui certains médias. Il déplore cette tendance à la simplification excessive des débats.
Pour illustrer son propos, il donne l’exemple suivant : « Ben oui, moi je soutiens les Israéliens, et donc je soutiens Netanyahou, et donc je n’aime pas les Palestiniens… »
Le journaliste de RTL affirme respecter la liberté d’opinion de chacun : « Les gens pensent ce qu’ils veulent, votent ce qu’ils veulent, ce n’est pas mon problème », tout en valorisant l’approche plus nuancée qu’il trouve sur son antenne actuelle.
Delphine Ernotte rejoint la critique contre les médias du groupe Bolloré
La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a également pris position récemment contre CNews, avec des déclarations encore plus directes. Elle a accusé les médias du groupe Bolloré de « vouloir la peau de l’audiovisuel public » et demandé que CNews assume « d’être une chaîne d’extrême droite » et « un média d’opinion ».
Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de tensions croissantes entre les médias publics et certains médias privés, particulièrement autour des questions de ligne éditoriale et d’indépendance.
Un paysage médiatique en effervescence
Des actualités variées dans l’univers médiatique
Pendant que ces tensions se manifestent, d’autres actualités animent le monde médiatique français. La CGT de France Télévisions a notamment critiqué le traitement du mouvement « Bloquons tout ! » dans le JT de France 2, illustrant les débats internes sur la couverture de l’actualité sociale.
Dans le même temps, plusieurs journalistes renommés poursuivent leurs carrières à travers différents médias. Une galerie de photos rappelle les débuts professionnels de figures comme David Pujadas, Élise Lucet, Christine Kelly, Apolline de Malherbe ou encore Laurent Delahousse, témoignant de l’évolution du paysage audiovisuel français.
Des confidences et des controverses
D’autres personnalités médiatiques font l’actualité pour diverses raisons. Julien Lepers s’est récemment confié sur son éviction de « Questions pour un champion », tandis que Benjamin Castaldi a critiqué le film consacré à Simone Signoret et Yves Montand.
Flavie Flament a de son côté dénoncé la censure d’une de ses publications sur Instagram, rejoignant les interrogations sur la liberté d’expression sur les réseaux sociaux.
Des tensions qui dépassent le cadre médiatique
Ces critiques croisées entre professionnels des médias révèlent des clivages plus profonds dans la société française. Le débat ne se limite pas aux lignes éditoriales mais touche à des questions fondamentales sur le rôle du journalisme dans la démocratie et la manière dont l’information est présentée aux citoyens.
Dans ce contexte tendu, les déclarations de Thomas Sotto résonnent comme une prise de position en faveur d’un journalisme qui refuse la polarisation excessive et privilégie la nuance, à l’heure où les lignes de fracture semblent se creuser dans le paysage médiatique français.





CNews ce n’est pas une chaîne d’informations c’est une chaîne d’opinion. Ils ne traitent que les sujets qui leur servent à déballer leur conception de la société et avec le prisme de leurs convictions politiques. Et ils ont pour spectateurs ceux qui, à l’image de Zemmour, voient ce qu’ils croient.
Eh bien je vais ajouter mon commentaire pour dire que, moi non plus je n’ai pas besoin qu’on me dise ce que je dois penser. J’ai été agressé à la sortie de mon travail à 21H30, mon petit voisin de 18 ans aussi il y a 2 mois, par 3 petits C….. qui l’ont coincé à la gare, ma nièce l’a été dans le train et personne n’a bougé !! C’était pourtant une fille (très dangereuse ??) qui voulait lui piquer son sac. Elles se sont battues et l’autre a compris qu’il valait mieux descendre au premier arrêt. Bref tout ça pour dire que je n’ai pas besoin de Cnews pour savoir quoi penser. Nous habitons en banlieue parisienne et depuis longtemps déjà nous n’allons plus sur Paris le soir. Ou alors en voiture car nous avons peur en train. J’ai aussi un neveu qui vit en Thaïlande. Il est parti avec un ami suite à de nombreuses agressions subies sur Evry (91). La police leur disait que c’était de leur faute car ils baissaient les yeux devant les voyous. Bref, mon image de la société se fait naturellement et ceux qui me disent que tout va bien me paraissent bien aveugles. J’ai peur !! Dorénavant j’ai peur. C’est comme ça et voir tout le monde critiquer une chaîne qui parle de notre société me fait bien rire. Faire semblant de rien ne nous protège pas plus….si ?? Alors fichez donc la paix à Cnews qui fait preuve de courage. Les journalistes sont brillants, critiques mais clairs, engagés, factuels et je ne ressens aucune violence quand ils parlent. Contrairement à d’autres pourtant portés aux nues. Société complètement à l’ouest !! Je me réjouis de voir que beaucoup de français apprécient cette chaîne qui fait du bien par sa franchise et son honnêteté.
Dans le paysage audiovisuel actuel, il y a la bien-pensance et sorti de là, on ne peut rien dire. Il y a les bonnes idées (donc de gauche) et tout ce qui n’est pas dans cette ligne est immédiatement marqué d’extrême droite et de populiste.
Horreur !
Tout ce qui n’est pas dans la ligne du parti n’a pas le droit d’exister et ne doit pas être dit. Il faut laisser le champ libre aux radios et télévisions d’état payées par nos impôts.
Triste époque