Guillaume Meurice, l’humoriste bien connu pour ses chroniques acerbes sur France Inter, se retrouve au cœur d’une bataille judiciaire contre son ancien employeur, Radio France. Après un licenciement pour faute grave, Meurice ne compte pas se laisser faire et prépare sa défense devant les Prud’hommes.
« Sorte de nazi sans prépuce »
Le 29 octobre 2023, Guillaume Meurice a fait une blague controversée en qualifiant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de « sorte de nazi sans prépuce ». Cette déclaration a immédiatement provoqué une suspension de l’humoriste par France Inter. Huit mois plus tard, en juin 2024, la chaîne de radio a décidé de le licencier pour faute grave. Ce renvoi a également entraîné le départ de plusieurs autres employés de la station, solidaires avec leur camarade. Meurice, quant à lui, conteste fermement cette décision et a décidé de porter l’affaire en justice.
Guillaume Meurice n’a pas tardé à informer ses fans de ses intentions. Le 19 août 2024, il a publié sur Instagram une photo d’une pochette jaune intitulée « Dossier Prud’homme », avec une feuille portant le logo de Radio France dépassant du dossier. La légende « La rentrée se prépare » ne laisse aucun doute sur ses intentions. Sous cette publication, les commentaires ont afflué, certains lui souhaitant bon courage, tandis que d’autres s’interrogeaient sur la médiatisation de ce conflit. « C’est toujours un peu étrange de voir un humoriste étaler sa vie juridique privée conflictuelle sur les réseaux sociaux », pouvait-on lire.
« Si je suis triste, c’est de te laisser ainsi, dirigée par des âmes de si peu de scrupules »
Guillaume Meurice ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de critiquer son ancien employeur. Sur les réseaux sociaux, peu après son licenciement, il écrivait : « Si je suis triste, c’est de te laisser ainsi, dirigée par des âmes de si peu de scrupules. De celles qui ont comme boussole leur soif d’obéir, et un tableur Excel à la place du cerveau ». Dans une interview accordée à Konbini, il expliquait que Radio France avait empilé des prétextes « un peu vaseux » comme « manque de loyauté » et « instrumentalisation de l’antenne à des fins personnelles » pour justifier son licenciement. Selon lui, la loi lui donnera raison, et c’est pour cela qu’il a décidé d’aller jusqu’aux Prud’hommes.
Seul l’avenir nous dira si Guillaume Meurice parviendra à prouver que son licenciement était réellement abusif. En attendant, l’humoriste continue de faire parler de lui, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias. Affaire à suivre !