La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a été marquée par une performance qui a fait couler beaucoup d’encre. Philippe Katerine, connu pour ses excentricités, a une fois de plus surpris le public avec une prestation qui n’a laissé personne indifférent.
Une entrée remarquée
Le 26 juillet 2024, sur la Seine, Philippe Katerine a fait une entrée spectaculaire. Arrivé sur un plat cloché en argent, entouré de fleurs et de fruits, l’artiste était entièrement peint en bleu et presque totalement nu, incarnant Dionysos, le dieu grec du vin et de la fête. Cette mise en scène audacieuse a immédiatement suscité des réactions mitigées.
Philippe Katerine a interprété son titre « Nu », une chanson qui prône la simplicité et la nudité. Cependant, ce passage a été immédiatement censuré au Maroc et aux États-Unis. Face à l’indignation générale, le chanteur a décidé de présenter ses excuses. Sur la chaîne américaine CNN, le 29 juillet 2024, il a déclaré : « Vivons comme on est nés, nu. Vivons comme on est nés, nu. Tout simplement tout nu ». Il a ajouté à propos de sa performance controversée : « je chantais ma chanson qui s’appelle Nu, naked, qui est une chanson qui au fond dit une chose très simple ».
Des excuses publiques
Philippe Katerine a tenu à s’excuser auprès de ceux qui ont été choqués par sa prestation. « Je suis vraiment désolé si ça a pu choquer quelques personnes que ce soit. Parce que c’était pas du tout l’intention. Moi j’ai été élevé dans la religion chrétienne, et ce qu’il y a de beau dans la religion chrétienne, ben c’est le pardon ». Il a également précisé : « Donc je demande pardon si j’ai offensé. Les Chrétiens du monde me l’accorderont, j’en suis sûr. Et comprendrons que c’était surtout un malentendu de religion, du tableau de la Cène, non il s’agissait de Dionysos ».
Interrogé sur le choix de la couleur bleue, Philippe Katerine a répondu avec humour : « Ma maman m’a toujours dit ‘Philippe, il vaut mieux que tu portes du bleu que du jaune, ça fait ressortir tes yeux, le bleu c’est pour toi' ». Quant à la préparation de son look, il a avoué : « Ça a duré trois heures pour arriver à ce corps bleu pailleté et puis aussi trois heures pour enlever tout ça ». Et de conclure que tout n’est pas encore parti. Philippe Katerine a philosophé : « impossible, il reste toujours des traces du passé, je les conserve… dans mon nombril ».