
C’est avec une profonde tristesse que le monde de l’audiovisuel français a appris le décès de Daniel Bilalian, figure emblématique de France Télévisions, ce jeudi 15 mai. À 78 ans, le journaliste s’est éteint des suites d’une maladie, laissant derrière lui une carrière marquée par son professionnalisme et sa passion pour l’information. Son ami de longue date, Gérard Holtz, a partagé avec émotion les derniers moments de celui qu’il considérait comme un véritable ami.
« C’était un ami vraiment intime »
Gérard Holtz, également âgé de 78 ans, a confié à Gala.fr combien la disparition de Daniel Bilalian l’a touché. « Son décès m’a beaucoup touché. C’était un ami vraiment intime », a-t-il déclaré, évoquant les nombreux moments partagés ensemble. « Avec sa compagne Frédérique, il fait le déplacement pour mon anniversaire à Rome. C’était plutôt gentil de sa part. On se voyait très souvent et on déjeunait ensemble », a-t-il ajouté, soulignant la proximité qui les unissait.
« Il devait venir à Nice mais la maladie l’a vraiment rattrapé »
Dans un témoignage poignant, Gérard Holtz a raconté les derniers jours de Daniel Bilalian, marqués par la maladie. « Il devait venir à Nice mais la maladie l’a vraiment rattrapé. Il y a quinze jours, je l’ai eu au téléphone et il était très très faible. Je me suis dit qu’à mon passage à Paris, ce qui fût le cas hier, je passerai le voir à la clinique », a-t-il confié, regrettant de ne pas avoir pu lui rendre visite à temps.
Au-delà de leur amitié, Gérard Holtz a rappelé le rôle de Daniel Bilalian en tant que patron des sports à France Télévisions. « En plus d’être mon ami, il a été mon patron. Ça arrange les choses (rires) », a-t-il plaisanté. « C’était un grand patron des sports. Le sport, ce n’était pas son truc. Lui, c’était la politique. Néanmoins, il a pris en main sa tâche de grand négociateur. Il nous a consolidés tous nos grands contrats de sport notamment pour le Tour de France, Roland-Garros et les Jeux Olympiques », a-t-il souligné, rendant hommage à son professionnalisme et à son humour. « On s’entendait à merveille. D’abord, on l’appelait Bil. Il avait beaucoup d’humour. C’était un garçon très chic, toujours tiré à quatre épingles », a-t-il conclu, se remémorant les bons moments passés ensemble.