
Emmanuel Carrère, frère de la célèbre médecin Marina Carrère d’Encausse, a récemment fait des révélations surprenantes sur leur mère, Hélène Carrère d’Encausse, dans son dernier livre « Kolkhoze ». Ce témoignage inédit, qui mêle souvenirs d’enfance et relations familiales complexes, a captivé l’attention du public et des médias.
Le titre du livre, « Kolkhoze », est un clin d’œil à une tradition familiale
Dans « Kolkhoze », Emmanuel Carrère explore les facettes intimes de sa mère, Hélène Carrère d’Encausse, une figure marquante de l’histoire et de la littérature française. Le titre du livre, « Kolkhoze », est un clin d’œil à une tradition familiale où les enfants dormaient ensemble dans la chambre de leur mère, une coutume affectueusement appelée « faire Kolkhoze ». « Si je suis ma pente, je suis mal parti pour faire de ce nouveau récit le monument de piété filiale que j’aimerais qu’il soit », confie Emmanuel Carrère, espérant que son livre révélera l’amour profond qui les unissait.
« Bah, moi, je ne vis rien »
Lors d’une interview avec BFMTV, Emmanuel Carrère a partagé ses réflexions sur la complexité de sa mère, décrivant Hélène comme une « mère délicieuse » durant l’enfance, mais qui est devenue « coriace » avec le temps. « C’était compliqué de l’avoir comme mère », a-t-il avoué, soulignant les défis de leur relation. Le livre, qui s’est déjà vendu à près de 150 000 exemplaires, plonge dans l’arbre généalogique de la famille, avec des racines en Russie et en Géorgie, et pourrait bien valoir à Emmanuel Carrère le prestigieux prix Goncourt.
En dépit des tensions familiales, « Kolkhoze » est un hommage poignant à une mère aimée et redoutée, offrant un regard sincère sur les dynamiques familiales complexes. « Les cent premières pages, c’est comme si vous feuilletez les albums photos de sa famille », explique BFMTV, ajoutant que le livre est riche en anecdotes et souvenirs.
Emmanuel Carrère, déjà habitué des listes du Goncourt, espère que ce récit personnel touchera le cœur des lecteurs et des jurés. « Bah, moi, je ne vis rien. Vous savez, c’est la quatrième fois que je suis sur les listes du Goncourt, donc voilà », a-t-il déclaré avec une modestie désarmante.




