
Le réalisateur français s’est retrouvé au cœur d’une polémique suite à ses déclarations sur les femmes lors de son passage télévisé. Entre révélations sur son parcours artistique et vision controversée de la féminité, Luc Besson continue de diviser l’opinion publique avec ses prises de position sur le 7ème art.
Une intervention qui fait réagir
Le 26 juin dernier, Luc Besson était l’invité de l’émission « C à vous ». Ce qui devait être une simple promotion s’est rapidement transformé en controverse médiatique après ses commentaires sur la perception des femmes dans l’industrie cinématographique.
Le cinéaste a notamment déclenché des réactions vives en déclarant que « Les femmes, qui sont a priori plus fragiles que les hommes, j’adore montrer leur force, parce qu’elles sont imbattables. »
Cette affirmation sur la prétendue fragilité féminine a immédiatement suscité des critiques sur les réseaux sociaux, beaucoup y voyant un propos réducteur malgré l’intention apparente de valoriser la force féminine.
Un parcours marqué par un conseil brutal
Au cours de cette même émission, le réalisateur a également partagé un épisode marquant de ses débuts professionnels, révélant une anecdote peu connue de son parcours.
Après avoir réalisé son premier court-métrage, Besson a reçu un conseil cinglant qui a changé sa trajectoire artistique : « Si tu n’as rien à dire, il faut fermer ta gueule. »
Le tournant décisif
Suite à cette critique sans concession, le jeune Besson a pris une décision radicale en brûlant littéralement son premier film. Ce geste symbolique a représenté un tournant majeur dans sa carrière.
Ce moment déterminant l’a poussé à repenser fondamentalement son approche du cinéma, l’incitant à créer des œuvres porteuses de messages et à « dire des choses » à travers ses réalisations futures.
Sa vision du contraste dans les personnages
Lors de son intervention, Besson a également développé sa philosophie narrative concernant les personnages masculins et féminins à l’écran.
Pour illustrer sa pensée, il a utilisé des exemples marquants : « Ce qui est intéressant, c’est Hulk qui se penche et qui prend une petite marguerite » et « Schwarzenegger qui fait Terminator… Moi ça m’intéresse s’il se met à pleurer et qu’il demande sa mère. Mais si c’est juste pour mettre des baffes, c’est moins intéressant. »
La fascination pour les héroïnes
Cette vision artistique explique en partie la prédilection du réalisateur pour les personnages féminins complexes et puissants qui ont marqué sa filmographie, de Nikita à Lucy en passant par Léon.
Selon lui, l’intérêt dramatique réside dans le contraste entre fragilité apparente et force intérieure, une dualité qu’il explore régulièrement dans ses œuvres malgré les critiques sur sa perception des genres.