Lors de l’émission « Quelle Époque ! » où Thierry Ardisson a comparé la situation à Gaza à celle d’Auschwitz, déclenchant une tempête médiatique. Deux semaines après cet incident, Léa Salamé, la présentatrice de l’émission, a décidé de s’exprimer avec force et émotion.
Elle a souligné l’importance de ne pas banaliser la Shoah, affirmant que « rien que pour ça, eh bien, nous aurions dû la couper »
Léa Salamé, visiblement émue, a pris la parole pour adresser ses excuses aux téléspectateurs et clarifier sa position. Elle a déclaré : « Ce que nous regrettons ici, c’est que cette polémique ait éclipsé le sujet premier, qui était de parler de la situation dramatique à Gaza, des milliers de morts, des enfants qui ont faim. » Elle a souligné l’importance de ne pas banaliser la Shoah, affirmant que « rien que pour ça, eh bien, nous aurions dû la couper », en référence à la séquence controversée.
La journaliste a également partagé son engagement personnel contre toutes les formes de haine, évoquant son histoire familiale marquée par le génocide arménien. « Toute ma vie, tout ce que je suis, mes origines, l’histoire de ma famille… », a-t-elle confié, rappelant qu’elle connaît bien « le prix personnel et collectif de ces guerres ».
Elle a exprimé son espoir pour une France où « chrétiens, musulmans, juifs, athées, peuvent encore se parler et même s’aimer »
L’émission « Quelle Époque ! » est réputée pour ses échanges vifs et ses invités audacieux, mais la venue de Thierry Ardisson semble avoir franchi une ligne. Léa Salamé a insisté sur le fait que la priorité du débat devait rester sur les civils en souffrance. Elle a exprimé son espoir pour une France où « chrétiens, musulmans, juifs, athées, peuvent encore se parler et même s’aimer ». « Je continuerai toute ma vie à essayer de faire entendre nos voix de paix et d’apaisement. C’est mon combat. », a-t-elle conclu.
Avec ces mots, Léa Salamé réaffirme son engagement pour un dialogue apaisé et respectueux, dans un contexte international particulièrement sensible.
