
Christophe Dechavanne, l’animateur emblématique de la télévision française, se retrouve une nouvelle fois sous les feux des projecteurs, mais pas pour les raisons qu’il aurait souhaitées. Alors qu’il doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Moulins pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, l’animateur a choisi de briser le silence sur son passé tumultueux et les rumeurs qui l’entourent.
« Après, chacun pense ce qu’il veut »
Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, Christophe Dechavanne a abordé de front les rumeurs persistantes concernant sa consommation de drogue. « J’écris que ça ne mérite pas plus d’une ligne. Je trouve ça assez drôle. Après, chacun pense ce qu’il veut », a-t-il déclaré, minimisant ainsi les spéculations sur une éventuelle dépendance à la cocaïne, déjà évoquée dans son autobiographie « Sans transition ».
Mais au-delà des rumeurs, c’est un pan plus intime de sa vie que Dechavanne a choisi de partager, celui de son enfance marquée par l’alcoolisme de son père. « Je n’ai pas encore 17 ans. Mon père, fumeur et alcoolodépendant, va mal. Très mal. Il habite seul dans un studio à Saint-Germain ; ma mère, au bout du rouleau, l’a mis dehors, valise sur le trottoir. Sans elle, il est perdu, je le sens. Un soir où je lui rends visite, il pleure. Je vous jure que c’est dur de voir son père pleurer », confie-t-il dans son ouvrage.
« Mon père est mort à 54 ans, c’est très jeune »
Christophe Dechavanne ne s’arrête pas là et revient sur le décès prématuré de son père à l’âge de 54 ans. « Mon père est mort à 54 ans, c’est très jeune. Ne laissez pas tomber quelqu’un qui a un souci avec l’alcool, c’est une vraie maladie… », a-t-il ajouté, soulignant la gravité de l’alcoolodépendance.
Sur le plateau de « C à vous », il avait déjà évoqué cette maladie avec émotion : « Il était alcoolo-dépendant, et c’est très triste cette maladie ». Il a également partagé une réflexion poignante sur la perception de l’alcoolisme : « Quand j’étais jeune avec des copains dans la rue et qu’on voyait un type qui titubait, ils disaient : ‘Regarde, il est bourré, c’est marrant’. Eh bien non. D’ailleurs, je dis qu’il ne faut pas dire alcoolique si on va parler à quelqu’un parce que c’est blessant ».