Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été marqués par une polémique inattendue : la qualité de l’eau de la Seine. Alors que les compétitions touchent à leur fin, une nageuse allemande a révélé avoir été gravement malade après avoir nagé dans le célèbre fleuve parisien.
Vomissements et diarrhée
Leonie Beck, une nageuse allemande, a participé à l’épreuve du 10 kilomètres en eau libre des Jeux Olympiques. Quelques heures après sa performance, elle a partagé sur Instagram une expérience pour le moins troublante. « J’ai vomi neuf fois et j’ai la diarrhée. La qualité de la Seine est validée », a-t-elle écrit, dénonçant ainsi la mauvaise qualité de l’eau du fleuve. Cette déclaration choc relance le débat sur la pollution de la Seine, un sujet déjà controversé avant même le début des Jeux.
« En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser »
Leonie Beck n’est pas la seule à critiquer la qualité de l’eau de la Seine. Jolien Vermeylen, un triathlète belge, a également exprimé son mécontentement. « En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser. La Seine est sale depuis cent ans… », a-t-il confié, pointant du doigt les « conneries » des dirigeants des Jeux Olympiques.
Ces témoignages viennent contredire les assurances des organisateurs de Paris 2024, qui avaient affirmé que l’eau de la Seine était de bonne qualité pour les compétitions. Si aucun athlète n’a souffert de maux plus graves, ces incidents soulèvent des questions sur la sécurité des épreuves en eau libre.
Alors que les Jeux Olympiques se terminent, l’espoir est que les épreuves paralympiques se déroulent sans incidents similaires. La qualité de l’eau de la Seine restera sans doute un sujet de discussion pour les années à venir, surtout si d’autres athlètes continuent de partager leurs expériences négatives.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 auront été marqués par des moments de gloire, mais aussi par des controverses inattendues. La question de la pollution de la Seine est loin d’être résolue, et les témoignages des athlètes ne font que renforcer la nécessité d’une action rapide et efficace pour garantir la sécurité de tous.
