Le monde des concours de beauté est en pleine révolution, et Angélique Angarni-Filopon en est la preuve vivante. Élu Miss France 2025, cette Martiniquaise de 34 ans bouscule les traditions avec ses tatouages et son âge, prouvant que la beauté n’a pas de limites.
« Cela signifie ‘Je suis bénie’ en créole »
Invitée sur BFM2, Angélique a partagé l’histoire derrière ses tatouages, révélant une facette intime de sa personnalité. Sur son poignet gauche, un signe de l’infini, réalisé lors d’un voyage à Miami avec sa sœur. « J’avais 20 ans. J’ai fait ça avec ma sœur. On était partie en vacances à Miami », confie-t-elle. Plus haut, dans le creux de son coude, on peut lire « En béni », une référence à une chanson de Meryl, une chanteuse martiniquaise. « Cela signifie ‘Je suis bénie’ en créole », explique-t-elle.
« Aujourd’hui, il suffit de mesurer 1,70m pour se présenter »
Jusqu’à récemment, les tatouages et l’âge étaient des critères éliminatoires pour le concours Miss France. Mais depuis 2022, les règles ont évolué pour refléter une société plus inclusive. Désormais, une femme mariée, divorcée, ou tatouée peut prétendre au titre. Alexia Laroche-Joubert, ancienne présidente de la société Miss France, avait déjà souligné l’importance de ces changements : « Aujourd’hui, il suffit de mesurer 1,70m pour se présenter. »
Angélique Angarni-Filopon marque l’histoire en devenant la première Miss France trentenaire, la première Miss Martinique élue, et la première Miss tatouée. Elle incarne une nouvelle vision du concours, où la diversité et l’authenticité priment. Avec 45 candidates tatouées lors des élections régionales, le concours Miss France s’ouvre à une représentation plus fidèle de la femme française moderne.
En redéfinissant les critères de beauté, Angélique Angarni-Filopon prouve que le concours Miss France est bien plus qu’une simple compétition de beauté. C’est un reflet de notre société en constante évolution, où chaque femme peut être célébrée pour ce qu’elle est, dans toute sa singularité.
