
Valérie Lemercier, l’une des figures emblématiques du cinéma français, n’a jamais eu peur de s’exprimer sur des sujets délicats. À l’occasion de la sortie de son dernier film « Aimons-nous vivants », elle aborde un thème sensible : le suicide assisté. Dans ce long-métrage, elle incarne Victoire, une quinquagénaire exubérante, aux côtés de Gérard Darmon. Le film, réalisé par Jean-Pierre Améris, soulève des questions profondes sur la fin de vie, un sujet qui ne laisse personne indifférent.
« La question de la fin de vie est complexe et doit être abordée avec compassion et respect des choix individuels »
Dans « Aimons-nous vivants », le personnage d’Antoine, interprété par Gérard Darmon, décide de recourir au suicide assisté en Suisse après avoir subi un AVC sur scène. Cette décision, bien que dramatique, est traitée avec une certaine légèreté, offrant une réflexion sur la dignité, le choix et la souffrance. Valérie Lemercier, en pleine promotion du film, a partagé son point de vue personnel sur cette question délicate. Elle a exprimé son soutien à l’idée que chacun puisse disposer de son corps et de sa vie, tout en soulignant l’importance de l’accompagnement médical et psychologique dans de telles démarches. « La question de la fin de vie est complexe et doit être abordée avec compassion et respect des choix individuels », a-t-elle déclaré.
« Je peux comprendre, mais pour moi, cela reste très tabou. Et je me dis que pour ceux qui restent, cela veut dire que… ça nie un peu les autres »
Lors d’une interview accordée à Europe 1, Valérie Lemercier a livré des réflexions poignantes sur le sujet. « Les gens qui partent mourir, qu’est-ce qu’ils prennent dans leurs sacs ? Est-ce qu’ils ont vraiment besoin d’être propre, de se laver les dents ? Est-ce qu’il faut prendre une crème solaire ? Pour ne pas attraper de coup de soleil, juste avant de mourir ? », s’interroge-t-elle avec une pointe d’ironie. Elle poursuit en avouant : « Je peux comprendre, mais pour moi, cela reste très tabou. Et je me dis que pour ceux qui restent, cela veut dire que… ça nie un peu les autres. Quand on est une enfant, on peut se dire qu’on ne sert à rien, si les deux parents s’en vont par exemple. Ça veut dire qu’on ne comptait pas. Moi, je n’irai pas jusque-là ».
Malgré ses réserves personnelles, l’actrice de 61 ans conclut avec sagesse : « Mais chacun est libre, et c’est bien que cela existe. Moi, cela me glacerait de savoir que mes proches se sont inscrits ». Une déclaration qui ne manquera pas de susciter des débats et des réflexions sur un sujet aussi sensible que le droit de choisir sa fin de vie.
Je n’imagine pas une seconde que des parents d’enfants en bas âge décident de mourir volontairement. Par-contre quand ils sont adultes on peut en parler avec eux. Personnellement je le fais et ils savent parfaitement que je ne souhaite pas vivre alité. Souffrance ou pas je refuse de vivre (ou plutôt de ne pas mourir puisque la science le permet) comme un légume. La dignité dites-vous ? Qu’y a t-il de digne à se ch….et P…..dessus ? à devoir subir l’intervention de personnes qui devront vous soulager , vous laver, vous parler, vous bouger….qui a envie de ça ? Et la souffrance de ceux qui vous aiment ? Qui vous voient dépérir, ne plus réagir à rien, ne pas pouvoir échanger avec vous ? Cette question de la fin de vie est intime et personnelle. Si la possibilité existe, libre à chacun de décider de ce qu’il veut…..ou pas. De quel droit on m’imposerait une vie de plante verte ? Et n’en déplaise à ceux que ça dérange, pour moi le coût que représente le maintien en vie pèse dans la balance. Je ne vois pas l’intérêt et je n’ai pas envie que la collectivité paie pour me maintenir sur un lit. POINT. En écrivant ces mots je sais aussi que je peux revenir sur tout ça le cas échéant alors où est le problème ??