Stéphane Bern, l’animateur emblématique de « Secrets d’Histoire », a récemment fait des révélations surprenantes lors de son passage dans le Buzz TV du Figaro. L’acquisition du Collège royal de Thiron-Gardais, un projet qui lui tenait à cœur, l’a plongé dans une situation financière délicate. Retour sur cette aventure patrimoniale qui a coûté cher à l’animateur.
« Je me suis senti une responsabilité de sauver ce collège »
En 2019, Stéphane Bern a pris une décision radicale : quitter Paris pour s’installer à Thiron-Gardais, une petite commune située à moins de deux heures de la capitale. Agacé par les décisions de la maire de Paris, Anne Hidalgo, il a tout vendu pour s’offrir le Collège royal de Thiron-Gardais. « Je me suis senti une responsabilité de sauver ce collège. Ma résidence principale, c’est le Collège royal de Thiron-Gardais. C’est là que je vis à plein temps, maintenant. C’est très pratique, d’abord parce qu’on est au centre de tout, quand il faut aller faire des tournages à Paris, je prends mon train (…) et sinon je reste là, je peux écrire, je peux travailler d’ici », a-t-il confié avec enthousiasme.
Cependant, cette acquisition n’a pas été sans conséquences financières. Stéphane Bern a révélé avoir acheté le bien pour 300.000 euros avant d’engager des travaux de rénovation colossaux s’élevant à 4 millions d’euros. « Je me suis endetté au-delà de mes capacités », a-t-il avoué lors d’un entretien avec France 3 Centre Val-de-Loire.
« Cela vous a coûté très cher »
Malgré son bonheur de vivre dans ce lieu chargé d’histoire, Stéphane Bern doit faire face à des difficultés financières importantes. Invité le 17 septembre 2024 dans le Buzz TV du Figaro, il a expliqué avoir du mal à rembourser sa banque. « Cela vous a coûté très cher. Vous avez dit au Parisien que tout l’argent de vos livres, vos droits d’auteur, vos émissions, y passait. 4 millions d’euros à rembourser c’est énorme », ont rappelé nos confrères de TV Mag. Stéphane Bern a confirmé : « Oui, ça va me prendre un peu de temps… »
Pour faire face à cette situation, l’animateur a dû se séparer de plusieurs biens. « Vous avez vendu votre appartement ? Votre maison en Grèce ? », ont demandé les journalistes. Stéphane Bern a répondu sans détour : « Oui, j’ai tout vendu. Ma banquière a des sueurs froides et me dit ‘pourvu qu’il vive longtemps’ ».
Malgré les difficultés, Stéphane Bern ne regrette rien. « Mais comment regretter ? », a-t-il lancé. Selon lui, son achat est un véritable acte patriotique. « L’amour que vous portez à votre pays, c’est que vous voulez laisser aux générations qui viennent le patrimoine dans un meilleur état que celui dans lequel vous l’avez trouvé », a-t-il expliqué. Il a également souligné l’importance de préserver le patrimoine des petites communes : « Est-ce que vous savez que 52 % de notre patrimoine se trouve dans des communes de moins de 2000 habitants ? Parfois, c’est la seule richesse d’un village. »
En sauvant le Collège royal de Thiron-Gardais, Stéphane Bern a non seulement préservé un morceau de l’histoire française, mais il a aussi contribué à la création d’emplois locaux. Un sacrifice financier qu’il assume pleinement, au nom de la préservation du patrimoine.
Stéphane Bern, un passionné du patrimoine français, continue de prouver que l’amour de l’histoire et de la culture peut parfois nécessiter des sacrifices personnels considérables. Une aventure qui, malgré les difficultés, reste pour lui une source de fierté et de satisfaction.