
Le monde de la télévision française est en ébullition après l’éviction de Merwane Benlazar, chroniqueur humoristique de l’émission « C à vous ». Une polémique qui a pris une tournure inattendue lorsque Rachida Dati a décidé de s’exprimer sur le sujet devant l’Assemblée nationale.
« Comment peut-on, en 2025, banaliser à ce point la présence d’individus qui flirtent avec l’idéologie islamiste sur une chaîne financée par notre argent ? »
Merwane Benlazar, fraîchement arrivé sur le plateau de « C à vous », n’a pas tardé à susciter la controverse. Son style et ses propos ont divisé l’opinion publique, certains internautes n’hésitant pas à qualifier sa présence de « controversée ». Damien Rieu, militant d’extrême droite, a même suggéré que l’ARCOM devrait se pencher sur cette émission qu’il qualifie de « service public islamique ».
L’avocate Lara Fatimi a également exprimé son désaccord, déclarant : « Preuve qu’on peut notamment : – arborer le look salafiste, – parler de génocide à Gaza, – qualifier de ‘porcs’ ceux qui regardent Miss France ». Henda Ayari, activiste, a ajouté : « Comment peut-on, en 2025, banaliser à ce point la présence d’individus qui flirtent avec l’idéologie islamiste sur une chaîne financée par notre argent ? »
« Je veux redire la liberté de recrutement et de choix des animateurs et des journalistes »
Face à cette tempête médiatique, Rachida Dati a pris la parole à l’Assemblée nationale. Elle a d’abord tenu à rappeler que les déclarations de Merwane Benlazar sur les réseaux sociaux « ne sont pas qualifiables pénalement » et qu’il n’a jamais été condamné judiciairement. Cependant, elle a reconnu le caractère « choquant » de ses messages.
Rachida Dati a ensuite insisté sur la liberté de recrutement des chaînes : « Je veux redire la liberté de recrutement et de choix des animateurs et des journalistes » qui revient à « l’antenne et la production ». Elle a également condamné la haine et le racisme, ajoutant : « Rien ne justifie une déferlante de haine, rien ne justifie le racisme, rien ne justifie l’essentialisation systématique. »
Mais c’est sa déclaration suivante qui a fait le plus de bruit : « Il faudrait aussi que l’humoriste arrête de dire qu’il a été viré par une Arabe. » Une réponse directe aux propos de Merwane Benlazar, qui avait affirmé : « Hier, on lisait mes tweets au Sénat et j’ai été viré de mon poste de chroniqueur à la télévision par Rachida Dati, c’est beaucoup d’informations. Je savais que j’allais être viré un jour, par une Arabe, c’est chiant, mais je savais que j’allais être viré un jour. »
Cette affaire continue de faire couler beaucoup d’encre, et il est certain que le débat autour de la liberté d’expression et des limites de l’humour n’est pas prêt de s’éteindre.
Tu parles d’un humoriste! Il ne fait rire personne à par lui et se adeptes peut être par contre cet islamiste devrait lui aussi être expulsé car ces fourbes là ne sont là que pour mieux nous conquerir!