Vincent Lindon, l’acteur emblématique du cinéma français, était l’invité de Laurent Delahousse dans l’émission «20h30 le dimanche» sur France 2. Ce qui devait être une conversation détendue autour d’un verre de vin rouge dans un bistrot parisien s’est transformé en un échange tendu lorsque le sujet de la politique a été abordé.
Un cadre propice aux confidences
L’entretien avait pourtant bien commencé. Laurent Delahousse, connu pour son approche douce et engageante, a questionné Vincent Lindon sur sa carrière, ses joies et ses peines, ainsi que sur ses distinctions dans le monde du cinéma. Mais c’est en abordant l’engagement politique de l’acteur que les choses se sont corsées. «Vous avez cette dimension d’acteur, par vos choix parfois par vos prises de paroles, engagé politiquement. Vous les aimez les politiques ?», a demandé Delahousse. Une question qui a visiblement agacé Lindon, qui a répondu : «Je les ai aimés, et j’en ai admiré. Au passé.»
Une question qui fâche
Lorsque Delahousse a tenté d’approfondir le sujet en demandant des noms, Vincent Lindon a immédiatement fermé la porte à toute discussion. «Non, on ne va pas commencer. Je n’ai pas du tout envie de rentrer dans les détails. Ça ne m’intéresse pas du tout», a-t-il rétorqué sèchement. L’acteur a ajouté : «Je suis très franc. Là je suis obligé de mettre quatre cerveaux en marche pour savoir ce que je peux dire, ne pas dire. Ça va me fatiguer et je n’ai aucune envie.»
Un journaliste persévérant
Malgré la réticence de son invité, Laurent Delahousse a tenté une dernière approche en énumérant des noms de personnalités politiques comme Chirac, Bayrou, et Hollande. Mais Vincent Lindon, fidèle à sa position, a coupé court à la discussion : «Là je reconnais le journaliste fantastique, qui par une phrase où lui dit des noms, arrive à attendre une réponse de la personne en face. […] Mais là, ça ne donne pas envie.»
Un changement de décor
Face à cette impasse, le journaliste a proposé de changer de cadre pour poursuivre l’interview, suggérant de se rendre à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière pour discuter d’un rêve cher à l’acteur : devenir médecin. Une manière habile de détourner la conversation vers un sujet plus personnel et moins polémique.