
Angélique Angarni-Filopon, fraîchement couronnée Miss France 2025, en a fait l’amère expérience. Après des propos controversés sur les attentats de Charlie Hebdo, la jeune femme s’est retrouvée au cœur d’une tempête médiatique. Aujourd’hui, elle brise le silence et livre sa vérité.
« On m’a comparé à un homme »
Le 8 janvier dernier, alors que la France se souvenait des tragiques événements de Charlie Hebdo, Angélique Angarni-Filopon était l’invitée de Sud Radio. Surprise par une question sur le sujet, elle a choisi de ne pas se prononcer, invoquant un droit de réserve. Cette décision a suscité de vives réactions. « On m’a comparé à un homme, un animal… c’est tellement violent », confie-t-elle, visiblement affectée par les critiques.
Après cette polémique, Angélique a décidé de retourner en Martinique, son île natale, pour se ressourcer. Accompagnée de sa mère, elle a retrouvé son père et ses amis, loin de l’agitation parisienne. « C’est une bouffée d’air frais », avoue-t-elle, heureuse de retrouver ses racines et le soutien de ses proches.
« C’est une aberration de penser que je puisse être pour ce genre de choses parce que je ne souhaite pas me prononcer »
Dans une interview accordée à Gala, Angélique a tenu à clarifier sa position. « Je suis de la génération 90. Je me souviens des attentats terroristes de Saint-Michel, du 11 septembre, du Bataclan. C’est une aberration de penser que je puisse être pour ce genre de choses parce que je ne souhaite pas me prononcer », explique-t-elle. Elle insiste sur l’importance de la neutralité imposée par sa couronne : « Je suis juste dans cette obligation de neutralité que m’impose ma couronne. »
Frédéric Gilbert, président du comité Miss France, a également pris la parole pour défendre la jeune femme. « Sur la politique et la religion, Miss France n’aura jamais à prendre position », a-t-il déclaré, rappelant ainsi les règles strictes qui encadrent le rôle de Miss France.