Caroline Darian, la fille de Gisèle Pelicot, a récemment fait une annonce bouleversante sur Instagram. Éprouvée par le procès des viols de Mazan, elle a décidé de prendre une pause pour préserver sa santé mentale et physique. Un geste courageux qui témoigne de la pression immense qu’elle subit depuis le début de cette affaire.
« Ma fratrie et moi-même vivons au quotidien un véritable tsunami que nous ne nous autorisons pas à évoquer, par respect pour maman »
Ce week-end, Caroline Darian a choisi de s’exprimer sur son compte Instagram, partageant avec ses abonnés les difficultés qu’elle traverse. Depuis le début du procès, elle est un soutien indéfectible pour sa mère, Gisèle Pelicot, mais cette situation commence à peser lourdement sur ses épaules. « Ma fratrie et moi-même vivons au quotidien un véritable tsunami que nous ne nous autorisons pas à évoquer, par respect pour maman », a-t-elle confié. Elle a également ajouté : « Mais voilà, en ce qui me concerne, je décide de briser le silence pour surtout ne pas laisser penser que je suis une pseudo wonder woman. Loin de là… »
« Nous, les trois enfants de Gisèle et de Dominique P faisons ce que nous pouvons pour rester dignes et courageux face caméras »
Caroline a également révélé l’impact émotionnel que ce procès a sur elle et sa famille. « Nous, les trois enfants de Gisèle et de Dominique P faisons ce que nous pouvons pour rester dignes et courageux face caméras. Mais sachez, que tout cela n’est absolument pas le reflet de notre réalité. », a-t-elle déclaré. Elle a souligné la difficulté de vivre avec ce fardeau, surtout en tant que femme et mère. « Pas facile d’avoir à encaisser et à vivre avec ce fardeau dans ma vie de femme et de maman », a-t-elle ajouté, rappelant qu’elle aussi a été victime des agissements de son père.
Face à cette situation insoutenable, Caroline a pris une décision importante pour sa santé. « J’ai décidé de rentrer en clinique pour plusieurs jours afin de récupérer toute mon énergie, de pouvoir à nouveau dormir, rattraper des semaines d’insomnies à répétition et enfin pour pouvoir revenir « pleine balle » dans cette cour criminelle courant novembre », a-t-elle annoncé. Une décision qui montre sa détermination à se reconstruire pour affronter la suite du procès, qu’elle qualifie de confrontation avec « l’un des plus grands prédateurs sexuels et manipulateurs des vingt ou trente dernières années. »
