Gérard Jugnot, l’un des visages emblématiques du cinéma français, a récemment fait des révélations poignantes sur sa carrière lors de son passage dans l’émission Télématin. L’acteur, connu pour ses rôles dans des comédies cultes, a partagé ses réflexions sur les critiques qu’il a essuyées au fil des années, tout en savourant la reconnaissance durable de ses œuvres.
« On aurait dû aller en Grèce »
Invité sur le plateau de Télématin, Gérard Jugnot a profité de l’occasion pour revenir sur les hauts et les bas de sa carrière. À l’occasion de la sortie de son nouveau film « On aurait dû aller en Grèce », le comédien a évoqué les critiques sévères qu’il a reçues à l’époque de la sortie de ses films phares comme « Le père Noël est une ordure » et « Les bronzés ». Malgré leur succès populaire, ces films n’ont jamais été récompensés par les César, une injustice qui a laissé une marque indélébile sur l’acteur. « Ce qui me fait plaisir, c’est de voir que les films qu’on a faits il y a très longtemps surnagent, existent encore. Ils sont encore salués alors que beaucoup de films qui avaient eu des honneurs à l’époque sont tombés dans les oubliettes », a-t-il confié avec une pointe de satisfaction.
« Il n’y a pas de revanche, mais ça fait plaisir »
Gérard Jugnot n’a pas caché sa joie de voir ses films continuer à être appréciés des années après leur sortie. « Il n’y a pas de revanche, mais ça fait plaisir », a-t-il précisé. « Vu les seaux de merde qu’on a reçus, c’est quand même très agréable », a-t-il ajouté en souriant, soulignant ainsi la résilience de son travail face aux critiques passées. Cette reconnaissance tardive semble être une douce revanche pour l’acteur, qui a su rester fidèle à son style et à son humour.
Au cours de l’interview, Gérard Jugnot a également rendu hommage à son ami de longue date, Michel Blanc, récemment décédé. « C’est difficile pour moi d’en parler, car je l’ai connu en quatrième », a-t-il partagé avec émotion. Bien qu’ils ne se voyaient plus aussi souvent, leur amitié restait intacte. « On ne se voyait plus beaucoup, mais quand on se retrouvait, on reprenait l’histoire là où on l’avait laissée », a-t-il expliqué. Un hommage sera rendu à Michel Blanc lors de la prochaine cérémonie des César, un événement qui promet d’être chargé d’émotion pour Jugnot et ses anciens camarades du Splendid.
Gérard Jugnot continue de marquer le cinéma français de son empreinte, prouvant que le talent et la passion peuvent transcender les critiques et le temps.