22 septembre 2023

Stéphane Bern endetté, face à une « folie » financière

Le célèbre animateur s’est offert un vaste domaine dans la Perche en 2013, mais il doit rembourser…

Stéphane Bern a eu le coup de cœur

La réalité rattrape le rêve pour Stéphane Bern qui a fait l’acquisition d’un bien exceptionnel à Thiron-Gardais : « J’y suis très heureux avec la personne que j’aime, mes animaux, un bout de jardin, le public qui visite le musée et des voisins amis à quelques kilomètres », a-t-il confié à Ici Paris. « À force d’animer Le Village préféré des Français, sur France 3, je peux vous confirmer que, en fait, le bonheur est dans le village qu’on a choisi… ou qui vous a choisi », s’est-il félicité.

Et de confier ce qui l’a poussé à faire cette folie financière : « C’est un monument historique que le département d’Eure-et-Loir voulait vendre. Ils ont validé mon projet de l’ouvrir à la visite en racontant l’histoire des lieux. Accolé à l’abbaye de Tiron, fondée en 1114, ce collège créé par le fils bâtard d’Henri IV, Henri de Bourbon-Verneuil, est devenu un collège royal et militaire sous Louis XVI mais n’a pas survécu à la Révolution. J’ai essayé de lui rendre son âme. Ce qui m’a séduit de prime abord, c’est que ce n’est pas un château. On est dans la transmission et la connaissance, pas dans la puissance et la gloire. J’aime penser que cela me correspond mieux ».

Stépahen Bern : « Je suis heureux »

Un immense défi l’attend dorénavant : « Je n’imaginais pas à quel point il y avait tout à refaire car, extérieurement, la toiture me semblait en bon état. Mais il a fallu reprendre les charpentes, sans parler des pierres, de la maçonnerie, d’autant que le mérule s’était installé dans cette maison laissée à l’abandon pendant sept ans. » Et de détailler : « Je l’ai achetée au prix des domaines, soit l’équivalent d’un petit studio parisien, mais j’ai tout emprunté. J’en ai pour des années à tout rembourser, et je comprends pourquoi la directrice de l’agence bancaire locale me demande si je vais bien ! (Rires.) C’est une folie, mais je ne regrette rien. Je suis heureux d’avoir sauvé cet ancien collège royal et militaire. Et je suis fier quand je vois que les visiteurs apprécient. »

Et Stéphane Bern a dû faire des choix : « Je me suis résolu à vendre ma maison de Paros pour poursuivre les coûteux travaux à Thiron-Gardais où je vais restaurer l’ancien colombier des moines bénédictins. Je risque d’être plus le nez dans les cartons de déménagement que sur la plage ! ».

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