
Pour des raisons écologiques ou de respect des droits humains, plusieurs villes françaises ont annoncé ces derniers jours renoncer à diffuser les matchs de la coupe du monde au Qatar du 20 novembre au 18 décembre.
Un boycott qui prend de l’ampleur
C’est un boycott qui prend de l’ampleur dans l’Hexagone. Après Marseille, Bordeaux, Nancy, Lille, Strasbourg ou Reims, c’est au tour de la ville de Paris d’annoncer qu’elle n’installera pas de fan zone ni d’écrans géants dans l’espace public pour la Coupe du monde de foot au Qatar qui se tient du 20 novembre au 18 décembre 2022.
« Pour nous, il n’a pas été question d’installer des zones de diffusion des matches pour plusieurs raisons : la première, c’est les conditions de l’organisation de cette Coupe du monde, tant sur l’aspect environnemental que social, la seconde, c’est la temporalité, le fait que ça ait lieu au mois de décembre », a annoncé l’adjoint chargé du Sport à Paris, Pierre Rabadan.
Même son de cloche pour la maire de Lille Martine Aubry (PS) qui avait dénoncé samedi un « non-sens au regard des droits humains, de l’environnement et du sport ». Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan a même qualifié la compétition de « catastrophe humaine et environnementale ».
Chantiers mortels
Parmi les raisons qui ont poussé au boycott de cette compétition planétaire, il y a les conditions de construction des huit stades en plein désert et du nombre de morts sur les chantiers. Si officiellement, le bilan n’est que de trois victimes, l’Organisation internationale du travail (OIT) en dénombre cinquante et pas moins de 500 blessés graves.
Par ailleurs, de nombreux écologistes sont vent debout contre ces stades qui seront entièrement climatisés, un non-sens environnemental en plein désert.
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