Le célèbre réalisateur français a démenti le mythe de la grande famille du cinéma.
Luc Besson : « Je ne leur en veut pas »
C’est une sortie qui n’est pas passée inaperçue : dans Quelle Époque ! (France 2) ce samedi 23 septembre, Luc Besson a été franc en prenant la parole pour la première fois depuis qu’il a été accusé de viols et agressions sexuelles. Après plusieurs mois d’enquête, la Cour de cassation a confirmé en juin 2023 le non-lieu prononcé par la Cour d’appel. Mais d’autres témoignages ont été recueillis par Mediapart : « J’étais une bonne cible, parce que c’est vrai que j’avais un certain succès, un certain pouvoir », a expliqué le réalisateur.
Léa Salamé a voulu savoir si cela avait été difficile à vivre : « La faiblesse et la lâcheté sont des sentiments humains pour lesquels j’ai beaucoup de tendresse, c’est très difficile d’être courageux ». Quant à savoir si dans son milieu professionnel, il a été soutenu, notamment la grande famille du cinéma, Luc Besson a répondu : « La quoi, pardon ? », a-t-il répondu avec sarcasme. Et de poursuivre : « Il y en a quelques-uns oui (qui sont restés fidèles), 1 ou 2%, mais sincèrement, ce n’est pas grave. Je ne leur en veux pas du tout ».
Luc Besson : « J’ai beaucoup d’amis maintenant »
Le réalisateur a parlé de sa nouvelle vie, depuis que la justice est passée : « J’ai beaucoup d’amis maintenant », a-t-il dit avec humour avant de poursuivre : « Après il y a des gens qu’on connaît depuis près de 30 ans (…) Je ne sors pas, je ne bois pas, je n’ai jamais cassé une chambre d’hôtel, je n’ai pas le profil, disons, mais je pense que j’étais une bonne target (cible, NDLR) parce que c’est vrai que j’avais un certain succès, un certain pouvoir et que si on arrive à coincer quelqu’un comme ça ».
Et de se remémorer une anecdote : « Je sais que pour l’exemple, il y a une phrase que j’ai dite il n’y a pas longtemps ‘pour une femme qui ment, il y en a mille qui ne mentent pas’, sauf que ça tombe sur moi ».
