
La journaliste s’est confiée sur le plateau de C à vous (France 5) lors de la sortie de son livre Honte.
« Avant je gagnais bien ma vie »
Elle fut la première à porter plainte. Et la première à tout perdre. En portant plainte contre PPDA, la jeune journaliste Florence Porcel a tout perdu en 2021. « On m’a traînée dans la boue et cela a eu un impact très concret sur ma carrière », avait-elle confié dans les colonnes du Parisien.
Et de détailler : « Avant je gagnais bien ma vie. Assez en tout cas pour qu’une banque me prête de l’argent pour acheter une maison seule ». Mais tout s’est effondré : « Du jour au lendemain tout s’est arrêté : j’ai été blacklistée dans mon milieu professionnel. Je suis au chômage. Et je ne sais pas combien de temps cela va durer ».
« À plusieurs on est plus fortes »
Elle attend toujours qu’on lui rende son « honneur », sa « dignité » et sa « réputation ». Elle est aujourd’hui une femme en colère mais essaie de se raccrocher au retentissement médiatique de l’affaire : elle confie que les témoignages des 22 femmes qui lui ont emboîté le pas, et qui ont également témoigné contre PPDA, l’ont « bouleversée »…
« Elles ont toutes dit qu’elles l’avaient fait pour me soutenir, malgré les risques de tout perdre. Je ne m’y attendais pas », a témoigné Florence Porcel, émue. À celles qu’elle ne connaissait même pas avant il y a quelques mois, elle assure : « Je n’aurai jamais assez de vies pour les remercier. À plusieurs on est plus fortes. On se voit régulièrement. Un lien très fort nous unit. Cela, personne ne nous l’enlèvera jamais ».