
Le Président de la République était invité pour la seconde fois sur le plateau de France 2 pour l’Évènement et interrogé par la journaliste Caroline Roux. Il s’est cette fois-ci attardé sur les sujets nationaux et particulièrement l’inflation, les salaires et le départ à la retraite.
Vers un départ à la retraite à 64 ans ?
Emmanuel Macon a répondu aux sujets qui préoccupent les Français. Tout d’abord, concernant la retraite, le président s’est dit « ouvert » à un report de l’âge de départ de 65 à 64 ans « si en contrepartie la durée de cotisation était allongée ». Tout en précisant : « Le tout, c’est que notre modèle retombe sur ses pieds, si je puis dire, et que nous, actifs, on finance bien la retraite de nos retraités ».
Ensuite, concernant l’inflation et l’augmentation des salaires, le chef de l’État a réaffirmé que « la solution n’est pas de ré indexer les salaires sur l’inflation ». « Je crois à une France du travail et du mérite. Nous avons déjà beaucoup de mécanismes qui sont indexés, comme notre smic. Si on met l’accent sur l’indexation on entretient la hausse des prix », a justifié Emmanuel Macron. « Le premier point, c’est d’aider les Français à retrouver un travail ».
Soutenir les réformes à venir à l’Assemblé
Le Président de la République a également défendu le recours au 49.3 pour faire adopter les budgets 2023 à l’Assemblé nationale, soulignant ainsi que le gouvernement a « évité plusieurs milliards de dépenses à perte peu utiles ». Il en profité pour dénoncer « le cynisme » et le « désordre » de la gauche qui a eu cette semaine les voix des députés RN sur la motion de censure. Du coup, il a clairement souhaité une « alliance » avec les députés LR et ceux du groupe centriste pour réformer à l’Assemblée.
Concernant les violences en France, le Président a concédé que « Nous avons une société plus violente sur les réseaux sociaux, dans la rue, dans les manifestations, au quotidien ». « On doit pacifier la société et ne rien céder », a-t-il conclu.
Je trouve que les politiques quels qu ils soient devraient avoir mauvaise conscience de parler de la retraite à plus de 60 ans. Les présidents on une retraite très jeune sans oublier leurs avantages pour une carrière courte.