
Moment de flottement sur le plateau de Quotidien (TMC) quand Édouard Philippe a été interrogé sur une pratique sportive qu’il pratique assidûment.
Édouard Philippe : sport « d’endurance, de force et de combat »
La journaliste Maïa Mazaurette n’a pas pris de pincettes quand elle a interrogé l’ex-Premier ministre, Édouard Philippe, sur le plateau de Quotidien. La chroniqueuse a voulu questionner l’homme politique sur la boxe, un sport qu’il revendique pratiquer régulièrement. Une occasion également, pour le maire du Havre et président du parti Horizons, d’évoquer à l’antenne les sujets d’actualité et ses deux maladies qui le touchent : le vitiligo et l’alopécie qui lui font perdre sa pilosité.
Maïa Mazaurette s’est donc attardée sur la place que prenait la boxe chez l’élu : « Un choix qui ne semble pas anodin… », a-t-elle estimé, avant de faire un parallèle entre la maladie « qui renvoie à la vieillesse, à la faiblesse et à la dévirilisation » et ce sport « d’endurance, de force et de combat ».
Édouard Philippe : « J’ai commencé la boxe quand mon père est mort »
Et de questionner : « La mise en scène du corps peut-elle transmettre un message politique et est-ce que c’est ce que vous faites ? », a-t-elle lancé. Édouard Philippe a répondu avec calme : « La boxe, j’ai commencé avant (d’être touché par le vitiligo et l’alopécie, NDLR) », a-t-il d’emblée précisé.
« Vous aviez peut-être déjà des choses à compenser à ce moment-là ? » a relancé Maïa Mazaurette. Réponse de l’élu : « J’ai commencé la boxe quand mon père est mort. Tout simplement par ce que ça m’a secoué comme tous les gens qui sont confrontés à ça ». Qui a tenu à préciser : « Et donc, je me suis dit qu’il fallait que je fasse un truc que je ne faisais pas jusqu’à présent et je me suis mis à faire de la boxe. Ça m’a fait beaucoup de bien d’ailleurs ».