28 mai 2023

Découvrez la dette colossale que le couple Balkany doit au Fisc

Patrick et Isabelle Balkany ont évoqué dans le numéro de Paris Match cette semaine leur situation financière et professionnelle. Et elle n’est pas brillante.

Balkany : une grosse amende

Revoilà les Balkany ! Dans une interview accordée à nos confrères de Paris Match, ils reviennent sans détour sur leur situation financière, pas au beau fixe. Eux qui avant été condamnés a respectivement quatre ans et demi et trois ans et demi de prison pour blanchiment de fraude fiscale, doivent également s’acquitter d’une amende de 100.000 € chacun avec une inéligibilité de 10 ans.

L’ancien maire de Levallois-Perret est interviewé dans le numéro du 23 mars 2023 de Paris Match et il revient sur sa situation financière. À eux deux, ils déclarent toucher une retraite de 12.000 € par mois, « desquels il faut déduire 2 000 € à rembourser chaque mois au fisc au titre d’une condamnation pour blanchiment aggravé et fraude fiscale », écrivent nos confrères. La retraite de Patrick Balkany est aussi « imposée à la base à hauteur de 25,5 % ».

La somme totale à rembourser au fisc par le couple s’élèverait à 12 millions d’euros ! Une somme difficile à chiffrer, même pour les principaux intéressés : « J’ai du mal à savoir le montant exact. Ils rajoutent des intérêts à chaque fois… Je ne discute pas, on rembourse. C’est pas de l’argent détourné, mais hérité de nos parents », explique Patrick Balkany.

Balkany : « Nous n’avons que la perspective de mourir »

En plus de ces tracas financiers, s’ajoute un avenir professionnel bouché pour le couple Balkany, qui ne voit pas le bout du tunnel : « Nous n’avons que la perspective de mourir. Quand on vous empêche de bosser, quand on vous oblige à quitter votre ville, celle dont vous vous êtes occupé pendant quarante ans, sans doute mieux que de vos propres enfants, qu’est-ce qui vous reste ? »

Et d’expliquer : « Notre vie, c’étaient nos mandats. On ne refait pas une carrière à mon âge. Il nous reste le temps de nous faire chier et d’attendre la fin ».

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