Claude Sarraute piégée par Jacques Martin ? Laurent Ruquier dévoile tout !

La disparition de l’écrivain et chroniqueuse Claude Sarraute ce 20 juin 2023 à l’âge de 95 ans a ému beaucoup de personnes dans le monde de la télévision. Particulièrement Laurent Ruquier, qui a même versé quelques larmes sur l’antenne de RTL après l’annonce de la disparition de son amie.

Claude Sarraute : « Elle faisait vraiment partie de ma vie »

Laurent Ruquier raconte en détail leur première rencontre, à la radio, bien entendu, lors d’une interview au Parisien hier : « La première fois, c’était à France Inter, en 1993. Elle était venue comme invitée de Rien à cirer, alors qu’elle était encore pensionnaire des Grosses Têtes », se remémore-t-il. « Et on s’est retrouvés en 1995, quand je l’ai engagée dans Les P’tits Dej’ de…, sur France Inter. Donc, cela faisait trente ans qu’on se connaissait et vingt-huit que l’on travaillait ensemble. (…) Elle faisait vraiment partie de ma vie. Moins ces derniers temps puisque cela était devenu très difficile de communiquer. Mais je continuais à aller la voir comme l’amie qu’elle était ».

Claude Sarraute : « Une histoire fascinante »

Et Laurent Ruquier se souvient aussi d’une anecdote, une « histoire fascinante » qui se cache derrière l’arrivée de Claude Sarraute dans Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard : « Jacques Martin avait envie de se venger parce qu’elle avait eu une critique incisive à son égard. Il avait demandé à Bouvard de l’inviter pour la malmener. Sauf qu’elle avait tellement d’humour sur elle-même que tout s’était très bien passé, et elle est donc restée quelques années à leurs côtés ».

Entre Claude Sarraute et Laurent Ruquier, c’est d’ailleurs plus que de l’amitié qui les lie, puisqu’ils ont publié ensemble un livre « Avant que t’oublies tout ! », paru en 2009 qui retrace la vie de Claude Sarraute : « Elle a eu une vie incroyable. Elle a traversé les époques : elle a grandi sous l’Occupation, a porté une étoile jaune, était la fille de Nathalie Sarraute, était la femme de Christophe Tzara, puis de Jean-François Revel. Elle vendait beaucoup de livres, plus encore que sa mère… Je conseille à tous de lire ses mémoires, car c’était une femme modèle, libre et une féministe de son époque », a détaillé Laurent Ruquier, très ému sur RTL.